Jeudi 25/09/1997 à 15:13:30

A l'écoute du réseau et de la clientèle


En cas de problème sur le réseau téléphonique, Belgacom se repose sur le centre BINOC.

BINOC est le nouveau centre de gestion de Belgacom. Il gère tout le réseau, le trafic téléphonique et les services sophistiqués aux clients comme les lignes numériques pour la liaison ordinateur-téléphone. Belgacom gère 4 725 496 lignes téléphoniques normales, plus de 500 000 lignes pour téléphones mobiles, 9 486 lignes numériques. Tous les systèmes sont installés à Evere (Bruxelles), dans un bâtiment central approprié en matière de sécurité, avec une salle de contrôle et un grand mur vidéo formé de 72 écrans installés sur 100 mètres carrés, reliés à tous les centraux téléphoniques régionaux. Quand on entre dans la salle ... silence ... bouches bées ... c'est impressionnant ! De grands écrans bleu roi, des lignes, des carrés rouges, jaunes, gris, verts: des signaux d'alerte et de fonctionnement. Une quinzaine de personnes avec un œil sur leur ordinateur et l'autre sur le mur-vidéo. Quelques sonneries, dans une salle dont la taille fait facilement un quart de terrain de football.

Un abonnement à CNN

Yves De Bontridder et Isabelle Baudewijns nous ont accueillis

et nous ont expliqué le fonctionnement et le rôle de ce centre. "BINOC (NDLR: Belgacom Integrated Network Operator Center, soit Centre opérationnel du réseau intégré de Belgacom) a pour but de superviser le réseau en temps réel, gérer les réparations et mettre plus de moyens à disposition du client. Ce centre est un point de contact qui centralise l'information sur les travaux planifiés et diffuse cette information là où c'est nécessaire". Sur un des écrans du mur vidéo, on découvre avec étonnement le sigle de CNN, une chaîne télévisée d'information continue. "S'il y a par exemple un tremblement de terre en Californie, cela va entraîner un surplus d'appels téléphoniques et cela peut saturer le commutateur. Vous comprenez que nous devons être mis au courant pour réagir le plus vite possible. Satisfaire la clientèle, c'est une obligation pour la conserver"

On peut comprendre que Belgacom ait investi 3 milliards de francs dans ce centre, quand on sait que cette société n'aura plus le monopole de la télécommunication en Belgique à partir de 1998.

V. MICHIELS, N. PORTAELS, M. AMATA et S. GRATIAE

L'Avenir Wallon
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Posté le Jeudi 25/09/1997 à 15:13:30
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