|
Comment s’est passé la reconversion de joueur à entraîneur ?
Je venais d’arrêter ma carrière de joueur, donc ce n’était pas facile car on ne peut plus animer le jeu de la même façon sur le banc que sur le terrain. Ce passage nécessite un petit apprentissage pour être à l’aise dans ses nouvelles fonctions.
Dans quelle fonction avez-vous éprouvé le plus de difficultés, joueur ou entraîneur ?
Chaque poste a des tâches spécifiques. D’un côté la fonction de joueur est plus fa-cile car, après l’entraînement la journée est terminée, même s’il faut satisfaire l’entraîneur. Tandis que celui-ci doit préparer les joueurs, s’intéresser à leurs réactions et les motiver.
Votre meilleur souvenir en tant que joueur ?
La Coupe du monde en Amérique car j’ai pu finir ma carrière là-bas, à 36 ans, c’était quelque chose d’extraordinaire; en plus j’ai réussi à marquer ce premier goal (n.d.l.r: magnifique) contre l’équipe des USA.
Comment expliquer l’irrégularité du LS cette saison ?
Nous avons eu une courte préparation cet été, de plus, la coupe Intertoto nous a coûté beaucoup d’énergie. Il était donc prévisible que nous ayons un passage à vide, comme cela peut se produire pour n’importe quelle équipe. Depuis le match de samedi (contre Aarau, victoire 2:1) nous espérons avoir retrouvé le bon chemin.
Pour en revenir à l’équipe
|
nationale, comment expliquez-vous les mauvaises performances depuis le départ de Roy Hodgson ?
Avant son départ, l’équipe était solidaire. Il y avait peu de joueurs à l’étranger, cha-cun voulait gagner sa place en équipe nationale et ainsi se faire remarquer par des clubs européens. Après la Coupe du monde, certains ont eu la chance de partir à l’étranger. Maintenant, les mercenaires sont satisfaits de leurs contrats et lorsqu’ils viennent à l’équipe suisse, ils jouent juste ce qu’il faut sans avoir vraiment l’envie de se battre.
Accepteriez-vous de devenir sélectionneur de l’équipe nationale ?
Oui, pourquoi pas, c’est toujours un poste intéressant. C’est un travail différent de ce que je fais actuellement : au LS je travaille tous les jours avec les joueurs, alors que comme sélectionneur national, les joueurs sont moins disponibles et il se passe parfois un mois entre deux matchs. De plus, cela donne l’occasion d’entraîner à l’étranger, et constitue donc l’étape suivante dans une carrière d’entraîneur.
Lausanne Sports champion suisse, est-ce envisageable ?
Le niveau du championat suisse est élevé. Nous visons un meilleur classement que l’année passée, c’est-à-dire une place en coupe d’Europe (au moins troisième). D’autre part, de tels résultats nous amèneraient certainement plus de spectateurs.
|
