Journaliste d'un Jour - Pitié pour les arbres: recyclez “l'Alsace d'un jour”

Vendredi 26/09/1997 à 16:22:52

Pitié pour les arbres: recyclez “l'Alsace d'un jour”

Que ferez-vous de ce journal après l'avoir lu? Si vous le jetez dans la rue ou dans une poubelle, carton rouge. Changez d'habitude, et mettez-le au recyclage.

Que ferez-vous de ce journal après l'avoir lu? Si vous le jetez dans la rue ou dans une poubelle, carton rouge. Changez d'habitude, et mettez-le au recyclage.
Chaque jour depuis lundi, 6 000 journaux écrits par des lycéens sont distribués à la mairie de Sélestat, dans les lycées, les banques, les magasins en tous genres, la sous-préfecture, la poste...et aux passants. Que le Sélestadien qui n'a pas reçu “L'Alsace d'un jour” se manifeste ! Il y en a un qui ne va pas se manifester, c'est Roland, employé municipal qui assure la propreté de la ville de Sélestat. Durant toute cette semaine, il en a ramassé à la pelle, par terre et dans les poubelles. Beaucoup de gens reçoivent en effet le journal, mais le jettent trois mètres plus loin, sans même y avoir prêté attention. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent, et ne se rendent pas compte du mal que les lycéens se sont donnés. “Il y en a énormement, même déchirés, c'est une catastrophe !”, constate Roland. “Pourtant, je trouve l'opération intéressante pour les lycéens”. Il n'est pas contre le fait de renouveler l'expérience l'an prochain (une semaine c'est supportable, hein Roland !). De manière générale, les Sélestadiens sont du même avis: ils trouvent l'initiative du journal L'Alsace positive.
"C'est bien, le journal des lycéens parle de tout, du sport, du monde rural, de l'environnement", reconnaît la vendeuse d'un magasin de jouets. “A travers ce journal, les jeunes s'investissent et peuvent exprimer leur opinion, souvent différentes de celles des adultes”, ajoute Rémi le facteur.
NE ME JETEZ PAS DANS LA RUE
Mais que deviennent ces journaux après avoir été lus? Lorsqu'ils ont été jetés dans les rues ou dans les poubelles, ils finissent aux ordures, et vont s'entasser avec les autres déchets dans les décharges publiques: ils ne peuvent pas être recyclés. Pourtant, on peut trouver une utilisation plus originale aux vieux exemplaires de “L'Alsace d'un jour”: “En ce moment, je fais des travaux dans la maison. Alors, je me sers des journaux pour protéger le sol.”, confie la boulangère. “Moi, j'en fais des briquettes pour mettre dans la cheminée”, explique pour sa part le facteur. La plupart des personnes interrogées sont conscientes du problème de la pollution, et donnent les journaux au ramassage de papier, afin qu'ils soient recyclés. Ils finissent alors leur vie dans les usines à papier, préservant ainsi la vie de nombreux arbres. Ils serviront à créer... d'autres journaux.
Karen KLEINMANN et Sandrine MENEY

Karen KLEINMANN et Sandrine MENEY

Journal L'ALSACE

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Posté le Vendredi 26/09/1997 à 16:22:52
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Que ferez-vous de ce journal après l'avoir lu? Si vous le jetez dans la rue ou dans une poubelle, carton rouge. Changez d'habitude, et mettez-le au recyclage.
Vendredi 26/09/1997 à 16:22:52
Pitié pour les arbres: recyclez “l'Alsace d'un jour”
Que ferez-vous de ce journal après l'avoir lu? Si vous le jetez dans la rue ou dans une poubelle, carton rouge. Changez d'habitude, et mettez-le au recyclage. Chaque jour depuis lundi, 6 000 journaux écrits par des lycéens sont distribués à la mairie de Sélestat, dans les lycées, les banques, les magasins en tous genres, la sous-préfecture, la poste...et aux passants. Que le Sélestadien qui n'a pas reçu “L'Alsace d'un jour” se manifeste ! Il y en a un qui ne va pas se manifester, c'est Roland, employé municipal qui assure la propreté de la ville de Sélestat. Durant toute cette semaine, il en a ramassé à la pelle, par terre et dans les poubelles. Beaucoup de gens reçoivent en effet le journal, mais le jettent trois mètres plus loin, sans même y avoir prêté attention. Ils ne savent pas ce qu'ils perdent, et ne se rendent pas compte du mal que les lycéens se sont donnés. “Il y en a énormement, même déchirés, c'est une catastrophe !”, constate Roland. “Pourtant, je trouve l'opération intéressante pour les lycéens”. Il n'est pas contre le fait de renouveler l'expérience l'an prochain (une semaine c'est supportable, hein Roland !). De manière générale, les Sélestadiens sont du même avis: ils trouvent l'initiative du journal L'Alsace positive.	"C'est bien, le journal des lycéens parle de tout, du sport, du monde rural, de l'environnement", reconnaît la vendeuse d'un magasin de jouets. “A travers ce journal, les jeunes s'investissent et peuvent exprimer leur opinion, souvent différentes de celles des adultes”, ajoute Rémi le facteur. NE ME JETEZ PAS DANS LA RUE Mais que deviennent ces journaux après avoir été lus? Lorsqu'ils ont été jetés dans les rues ou dans les poubelles, ils finissent aux ordures, et vont s'entasser avec les autres déchets dans les décharges publiques: ils ne peuvent pas être recyclés. Pourtant, on peut trouver une utilisation plus originale aux vieux exemplaires de “L'Alsace d'un jour”: “En ce moment, je fais des travaux dans la maison. Alors, je me sers des journaux pour protéger le sol.”, confie la boulangère. “Moi, j'en fais des briquettes pour mettre dans la cheminée”, explique pour sa part le facteur. La plupart des personnes interrogées sont conscientes du problème de la pollution, et donnent les journaux au ramassage de papier, afin qu'ils soient recyclés. Ils finissent alors leur vie dans les usines à papier, préservant ainsi la vie de nombreux arbres. Ils serviront à créer... d'autres journaux. Karen KLEINMANN et Sandrine MENEY
Karen KLEINMANN et Sandrine MENEY Journal L'ALSACE