Journaliste d'un Jour - Wallons à part entière

Vendredi 26/09/1997 à 15:46:25

Wallons à part entière

Les habitants d’Eupen s’interrogent...sont-ils considérés en tant qu’étrangers au sein des autres communautés ? Germanophones et pourtant tellement Wallons, nous sommes allées voir ce qu’il en était.

Apparemment, on reproche aux francophones de ne faire aucun effort de communication avec la communauté germanophone. Cela éveille chez ces derniers le sentiment d’être à l’écart. Effectivement, 80 % des Eupenois connaissent le français dès leur plus jeune âge. Ayant suivi une instruction très axée sur les langues étrangères, à 14 ans, ceux-ci sont capables d’en exercer plus ou moins trois. Pour eux, ces connaissances sont indispensables étant donné qu’ils constituent une minorité linguistique. C’est le seul moyen pour eux de s’intégrer au reste de la Belgique et d’y avoir un avenir professionnel. La demande réelle d’échanges se situe au cœur de la jeunesse eupenoise. Elle désire intensifier ses contacts et obtenir une reconnaissance de la part du reste de la Wallonie.
Et les Francophones à Eupen?
Les Francophones, en général, n’ont aucune difficulté d’intégration, Eupen ayant un esprit communicatif et accueillant. Cependant, il semblerait qu’un courant extrémiste minoritaire, baptisé " la race pure " , influencerait une maigre partie de la jeune population en s’affirmant anti-francophone. Cette rancœur serait-elle due à nouveau au défaut de communication?
Heureusement, la majorité ne partage pas cette opinion et les germanophones que nous avons rencontrés se disent plutôt Wallons.

Virginie PECHEUR et Cathy DEREMINCE

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Posté le Vendredi 26/09/1997 à 15:46:25
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Les habitants d’Eupen s’interrogent...sont-ils considérés en tant qu’étrangers au sein des autres communautés ? Germanophones et pourtant tellement Wallons, nous sommes allées voir ce qu’il en était.
Vendredi 26/09/1997 à 15:46:25
Wallons à part entière
Apparemment, on reproche aux francophones de ne faire aucun effort de communication avec la communauté germanophone. Cela éveille chez ces derniers le sentiment d’être à l’écart. Effectivement, 80 % des Eupenois connaissent le français dès leur plus jeune âge. Ayant suivi une instruction très axée sur les langues étrangères, à 14 ans, ceux-ci sont capables d’en exercer plus ou moins trois. Pour eux, ces connaissances sont indispensables étant donné qu’ils constituent une minorité linguistique. C’est le seul moyen pour eux de s’intégrer au reste de la Belgique et d’y avoir un avenir professionnel. La demande réelle d’échanges se situe au cœur de la jeunesse	eupenoise. Elle désire intensifier ses contacts et obtenir une reconnaissance de la part du reste de la Wallonie. Et les Francophones à Eupen? Les Francophones, en général, n’ont aucune difficulté d’intégration, Eupen ayant un esprit communicatif et accueillant. Cependant, il semblerait qu’un courant extrémiste minoritaire, baptisé " la race pure " , influencerait une maigre partie de la jeune population en s’affirmant anti-francophone. Cette rancœur serait-elle due à nouveau au défaut de communication? Heureusement, la majorité ne partage pas cette opinion et les germanophones que nous avons rencontrés se disent plutôt Wallons.
Virginie PECHEUR et Cathy DEREMINCE