Journaliste d'un Jour - Dans L'ALSACE d'un jour / J1J: combien ça coûte?

Jeudi 25/09/1997 à 17:49:46

Dans L'ALSACE d'un jour / J1J: combien ça coûte?

L'Alsace d'un jour est tiré, chaque soir, à 100 000 exemplaires. Le journal, distribué gratuitement le lendemain, a pourtant un prix. La fabrication d'un numéro revient à 2F. L'opération dans son ensemble coûte, quant à elle, au total, 2,5 millions de francs.

L'Alsace d'un jour est tiré, chaque soir, à 100 000 exemplaires. Le journal, distribué gratuitement le lendemain, a pourtant un prix. La fabrication d'un numéro revient à 2F. L'opération dans son ensemble coûte, quant à elle, au total, 2,5 millions de francs.
A chaque rentrée, des milliers d'élèves participent à l'opération Journaliste d'un jour. Cette année, en Alsace, ils sont environ 1200, originaires de 40 établissements de la région. Sur une semaine, 500 000 exemplaires sont diffusés gratuitement (100 000 par jour). Ces journaux sont réalisés par des lycéens avec l'aide de journalistes. Ils sont imprimés sur les rotatives de L'Alsace, à Mulhouse.
FUTURS CITOYENS
“Chaque exemplaire de l'Alsace d'un jour coûte environ 2 F”, indique Rémy Pflimlin, président du directoire et directeur de la publication du journal L'Alsace. “Au total, l'opération coûte 2,5 millions de francs, soit 400 000 F chaque jour.” Cette somme est divisée entre les trois financeurs: le journal l'Alsace, les partenaires et la publicité. “Cette opération est organisée pour trois raisons essentielles”, poursuit Rémy Pflimlin. “Nous souhaitons que les jeunes entrent en contact direct avec le monde de la presse et se familiarisent avec lui. Autre raison: il est bon que les jeunes s'intéressent aux informations, en tant que futurs citoyens afin de forger leur propre opinion. Enfin, cela
permet de réunir les écoles et le monde des entreprises.” Et le président du directoire du journal d'ajouter: “l'image du journal l'Alsace en ressort plus vivante et montre qu'il est ouvert sur l'extérieur.” Le secteur qui coûte le plus cher au journal est l'impression. Mais le quotidien participe également à l'opération par d'autres moyens. Ainsi, pour encadrer tout ce petit monde, un à deux journalistes, un responsable du marketing, deux élèves en BTS assistant ingénieur, deux étudiants en école de journalisme (le CUEJ à Strasbourg) sont présents sur un site rédationnel. Le tout coordonné par cinq personnes sur Mulhouse et, bien évidemment, tout le personnel de l'Alsace, mobilisé pour l'occasion. Par ailleurs, pour que fonctionne Journaliste d'un jour, il faut des sponsors. Ils sont au nombre d'environ vingt (entre autres la Fnac, le Crédit Mutuel, la SNCF ou encore l'Académie de Strasbourg...) Rémy Pflimlin explique, à ce propos qu' “il n'a pas été difficile de les convaincre car ils sont tous conscients de l'importance d'un contact avec les jeunes”. Par exemple, Mc Donald's offre, chaque midi, un repas d'une valeur d'environ 30 F, à chaque journaliste d'un jour. Reste à espérer qu'un tel investissement permettra aux jeunes de s'intéresser à l'information en général et à la lecture des journaux en particulier.
Stéphanie BERQUAND et Cynthia MERLEN

Stéphanie BERQUAND et Cynthia MERLEN

Journal L'ALSACE

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Posté le Jeudi 25/09/1997 à 17:49:46
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L'Alsace d'un jour est tiré, chaque soir, à 100 000 exemplaires. Le journal, distribué gratuitement le lendemain, a pourtant un prix. La fabrication d'un numéro revient à 2F. L'opération dans son ensemble coûte, quant à elle, au total, 2,5 millions de francs.
Jeudi 25/09/1997 à 17:49:46
Dans L'ALSACE d'un jour / J1J: combien ça coûte?
L'Alsace d'un jour est tiré, chaque soir, à 100 000 exemplaires. Le journal, distribué gratuitement le lendemain, a pourtant un prix. La fabrication d'un numéro revient à 2F. L'opération dans son ensemble coûte, quant à elle, au total, 2,5 millions de francs. A chaque rentrée, des milliers d'élèves participent à l'opération Journaliste d'un jour. Cette année, en Alsace, ils sont environ 1200, originaires de 40 établissements de la région. Sur une semaine, 500 000 exemplaires sont diffusés gratuitement (100 000 par jour). Ces journaux sont réalisés par des lycéens avec l'aide de journalistes. Ils sont imprimés sur les rotatives de L'Alsace, à Mulhouse. FUTURS CITOYENS “Chaque exemplaire de l'Alsace d'un jour coûte environ 2 F”, indique Rémy Pflimlin, président du directoire et directeur de la publication du journal L'Alsace. “Au total, l'opération coûte 2,5 millions de francs, soit 400 000 F chaque jour.” Cette somme est divisée entre les trois financeurs: le journal l'Alsace, les partenaires et la publicité. “Cette opération est organisée pour trois raisons essentielles”, poursuit Rémy Pflimlin. “Nous souhaitons que les jeunes entrent en contact direct avec le monde de la presse et se familiarisent avec lui. Autre raison: il est bon que les jeunes s'intéressent aux informations, en tant que futurs citoyens afin de forger leur propre opinion. Enfin, cela	permet de réunir les écoles et le monde des entreprises.” Et le président du directoire du journal d'ajouter: “l'image du journal l'Alsace en ressort plus vivante et montre qu'il est ouvert sur l'extérieur.” Le secteur qui coûte le plus cher au journal est l'impression. Mais le quotidien participe également à l'opération par d'autres moyens. Ainsi, pour encadrer tout ce petit monde, un à deux journalistes, un responsable du marketing, deux élèves en BTS assistant ingénieur, deux étudiants en école de journalisme (le CUEJ à Strasbourg) sont présents sur un site rédationnel. Le tout coordonné par cinq personnes sur Mulhouse et, bien évidemment, tout le personnel de l'Alsace, mobilisé pour l'occasion. Par ailleurs, pour que fonctionne Journaliste d'un jour, il faut des sponsors. Ils sont au nombre d'environ vingt (entre autres la Fnac, le Crédit Mutuel, la SNCF ou encore l'Académie de Strasbourg...) Rémy Pflimlin explique, à ce propos qu' “il n'a pas été difficile de les convaincre car ils sont tous conscients de l'importance d'un contact avec les jeunes”. Par exemple, Mc Donald's offre, chaque midi, un repas d'une valeur d'environ 30 F, à chaque journaliste d'un jour. Reste à espérer qu'un tel investissement permettra aux jeunes de s'intéresser à l'information en général et à la lecture des journaux en particulier. Stéphanie BERQUAND et Cynthia MERLEN
Stéphanie BERQUAND et Cynthia MERLEN Journal L'ALSACE