Journaliste d'un Jour - Morphine : no stress !

Mercredi 24/09/1997 à 14:43:28

Morphine : no stress !

Si on évoque le mot morphine, on y associe bien-sûr directement le mot drogue. Mais y a-t-il de bonnes raisons de craindre la morphine?

CONTRAIREMENT aux idées reçues, la morphine, un dérivé du pavot, est utilisée le plus souvent à des fins médicales. Dans la plupart des cas, la morphine est employée comme anti-douleur, quand la souffrance est trop forte pour être contrôlée par des substances moins puissantes.
Dépendance ?
Selon Biambo Ibebeke, médecin hospitalier à l’hôpital Molière-Longchamps de Bruxelles, le patient peut arrêter la morphine du jour au lendemain si sa douleur s’est atténuée. Si le patient souffre de problèmes respiratoires, rénaux ou hépatiques, il s’agit d’être prudent. La morphine
ne fera qu’accuenter ces troubles. De plus, il y a des effets secondaires : la nausée, la constipation, la respiration ralentie, les hallucinations. Si ces troubles existent chez le patient, il convient d’arrêter le traitement. Mais attention, pour les patients ayant une tendance à la toxicomanie, il y a des risques de dépendance, même si l’usage d’opiacés (morphine, héroïne...) comme drogue est très faible. Selon le docteur Biambo Ibebeke, tout comme les infirmières du Centre hospitalier de Nivelles, la morphine ne peut être dangereuse, si elle est prise aux doses prescrites.

Michaëla NGINDU

L'Avenir Wallon

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Posté le Mercredi 24/09/1997 à 14:43:28
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Si on évoque le mot morphine, on y associe bien-sûr directement le mot drogue. Mais y a-t-il de bonnes raisons de craindre la morphine?
Mercredi 24/09/1997 à 14:43:28
Morphine : no stress !
CONTRAIREMENT aux idées reçues, la morphine, un dérivé du pavot, est utilisée le plus souvent à des fins médicales. Dans la plupart des cas, la morphine est employée comme anti-douleur, quand la souffrance est trop forte pour être contrôlée par des substances moins puissantes. Dépendance ? Selon Biambo Ibebeke, médecin hospitalier à l’hôpital Molière-Longchamps de Bruxelles, le patient peut arrêter la morphine du jour au lendemain si sa douleur s’est atténuée. Si le patient souffre de problèmes respiratoires, rénaux ou hépatiques, il s’agit d’être prudent. La morphine	ne fera qu’accuenter ces troubles. De plus, il y a des effets secondaires : la nausée, la constipation, la respiration ralentie, les hallucinations. Si ces troubles existent chez le patient, il convient d’arrêter le traitement. Mais attention, pour les patients ayant une tendance à la toxicomanie, il y a des risques de dépendance, même si l’usage d’opiacés (morphine, héroïne...) comme drogue est très faible. Selon le docteur Biambo Ibebeke, tout comme les infirmières du Centre hospitalier de Nivelles, la morphine ne peut être dangereuse, si elle est prise aux doses prescrites.
Michaëla NGINDU L'Avenir Wallon