Journaliste d'un Jour - David, étudiant et cadet de l'air

Jeudi 25/09/1997 à 17:57:08

David, étudiant et cadet de l'air

Quatre-vingts jeunes recrues se préparent à une carrière à la Force Aérienne. Ils rêvent de devenir pilote de chasse. Ils ont entre quinze et seize ans et sont toujours sur les bancs de l'école. David est l'un d'eux. Il témoigne.

"Je m'appelle David Piras. J'ai seize ans et je suis étudiant à l'Institut Notre-Dame de Fleurus. J'ai entamé ma première année de formation chez les cadets de l'air. D'abord, nous apprenons à voler et à atterrir en planeur. Les années suivantes seront consacrées au perfectionement et aux vols de performance. La troisième année, certains partent même, dans le cadre d'échanges internationaux, vers d'autres pays : Etats-Unis, Israël, Hong-Kong..."
Sélection impitoyable
"Pour en arriver là, la sélection a été rude : visite médicale approfondie au Centre de médecine aérospatiale d'Evere, examens sportifs et intellectuels. Nous étions plus de cinq cents candidats et, finalement, quatre-vingts seulement ont été sélectionnés."
"Le plus dur reste à venir : cours d'aérodynamique, météorologie, navigation aérienne, etc. durant les deux semaines des vacances de Pâques. Ceux qui réussissent cette première étape participent à un camp de vol à voile en été. Mon premier vol solo."
"Le but est alors de piloter sans instructeur. Nous avons un quota de trente-cinq essais avec un instructeur. Passé ce délai, ou on peut voler seul, ou l'aventure est
finie. J'ai trouvé ce premier vol en solo très stressant. Mais ce fut quand même le plus beau moment de ma vie ! Il m'a fallu vingt-deux vols avec instructeur avant d'y arriver."
"J'ai participé, après ce camp, à plusieurs week-end de vols à Florennes. Tout comme les "grands", nous allons recevoir fin octobre nos "ailes". Du moins, ceux qui ont volé en solo. Mais nous ne faisons pas que planer. Nous avons aussi des journées consacrées aux joies des corvées : vaisselle, nettoyage, cuisine..."
"Quand il pleut, nous avons la possibilité de visiter des hangards remplis d'avions de chasse. C'est génial, même si tout cela se passe dans une ambiance sérieuse et militaire.
L'école, ça compte aussi
"Par ailleurs, il ne s'agit pas de négliger l'école. Car une solide formation, notamment en math, en physique et en anglais, est capitale pour réussir les examens d'entrée de pilote de chasse. Quelques-uns seulement réaliseront ce rêve... J'espère bien en faire partie !
"Intéressé ? Vous pouvez vous informer auprès du secrétariat des Cadets de l'air, Quartier Roi Albert Ier, rue de la Fusée 70 à 1130 Bruxelles. Téléphone: 02/701 53 95."

David PIRAS

L'Avenir Wallon

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Posté le Jeudi 25/09/1997 à 17:57:08
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Quatre-vingts jeunes recrues se préparent à une carrière à la Force Aérienne. Ils rêvent de devenir pilote de chasse. Ils ont entre quinze et seize ans et sont toujours sur les bancs de l'école. David est l'un d'eux. Il témoigne.
Jeudi 25/09/1997 à 17:57:08
David, étudiant et cadet de l'air
"Je m'appelle David Piras. J'ai seize ans et je suis étudiant à l'Institut Notre-Dame de Fleurus. J'ai entamé ma première année de formation chez les cadets de l'air. D'abord, nous apprenons à voler et à atterrir en planeur. Les années suivantes seront consacrées au perfectionement et aux vols de performance. La troisième année, certains partent même, dans le cadre d'échanges internationaux, vers d'autres pays : Etats-Unis, Israël, Hong-Kong..." Sélection impitoyable "Pour en arriver là, la sélection a été rude : visite médicale approfondie au Centre de médecine aérospatiale d'Evere, examens sportifs et intellectuels. Nous étions plus de cinq cents candidats et, finalement, quatre-vingts seulement ont été sélectionnés." "Le plus dur reste à venir : cours d'aérodynamique, météorologie, navigation aérienne, etc. durant les deux semaines des vacances de Pâques. Ceux qui réussissent cette première étape participent à un camp de vol à voile en été. Mon premier vol solo." "Le but est alors de piloter sans instructeur. Nous avons un quota de trente-cinq essais avec un instructeur. Passé ce délai, ou on peut voler seul, ou l'aventure est	finie. J'ai trouvé ce premier vol en solo très stressant. Mais ce fut quand même le plus beau moment de ma vie ! Il m'a fallu vingt-deux vols avec instructeur avant d'y arriver." "J'ai participé, après ce camp, à plusieurs week-end de vols à Florennes. Tout comme les "grands", nous allons recevoir fin octobre nos "ailes". Du moins, ceux qui ont volé en solo. Mais nous ne faisons pas que planer. Nous avons aussi des journées consacrées aux joies des corvées : vaisselle, nettoyage, cuisine..." "Quand il pleut, nous avons la possibilité de visiter des hangards remplis d'avions de chasse. C'est génial, même si tout cela se passe dans une ambiance sérieuse et militaire. L'école, ça compte aussi "Par ailleurs, il ne s'agit pas de négliger l'école. Car une solide formation, notamment en math, en physique et en anglais, est capitale pour réussir les examens d'entrée de pilote de chasse. Quelques-uns seulement réaliseront ce rêve... J'espère bien en faire partie ! "Intéressé ? Vous pouvez vous informer auprès du secrétariat des Cadets de l'air, Quartier Roi Albert Ier, rue de la Fusée 70 à 1130 Bruxelles. Téléphone: 02/701 53 95."
David PIRAS L'Avenir Wallon