Chaleureux grand nord...

Helsinki, lundi, 21 h 30, un verre d’alcool de réglisse à la main, et voilà un accueil chaleureux préparé par Marja-Riika Saaristo (journaliste au Helsingin Sanomat) et son fils Nuuti dans un petit café aux parfums marins...

Dès le lendemain, malgré une nuit agitée, les couloirs de l’Eurhostel se transforment en piste de Roller Skate, tout le monde est sur pied de guerre, les journalistes d’un jour sont prêts à interviewer (en anglais, of course) des personnalités du pays.
Mais avant cela, un petit déjeuner sous le soleil de la place du Marché s’impose. A Helsinki, prendre son apple pie ou son croissant au marché n’est pas rare. « C’est la même famille qui tient cette échoppe de petite restauration depuis des années », déclare Marja-Riika. Tout ce que l’on peut dire, c’est que les affaires tournent ! Il est fréquent de devoir attendre quelques minutes pour qu’un petit tabouret rouge se libère. Une fois bien installé, place à l’agréable contemplation du port et du marché au mille couleurs : des bonnets tricotés sur place à l’échoppe de poissons en passant par les montagnes de fruits et légumes.
Après une journée bien remplie, la détente est toujours bienvenue. Les Finlandais nous ont donc fait profiter du sauna et d’un concert de charité, façon Eurovision, au stade olympique. Tous les chanteurs finlandais ont défilé. Avec pour chacun le même acceuil du public : une salve d’applaudissements. Bref, une ambiance très agréable, et « bon enfant ».

Ecologistes dans l’âme

Tout au long des cinq jours que nous avons passés dans la capitale finlandaise, nous nous sommes énormément intéressés à l’environnement. L’écologie, la protection des espaces verts, ça les connaît. Tout ici est fait en fonction de la nature à un point tel qu’une ancienne tradition pourrait bien être remise en question. En effet, une fois par an, les habitants d’Helsinki se rendent au bord de la mer, une brosse et un seau dans une main, un tapis dans l’autre pour procéder au grand nettoyage de ce dernier. Mais pour les maniaques de l’environnement, les quelques gouttes de savon qui se dissolvent dans la mer constituent une véritable pollution. Conséquence, cette technique de lavage bien particulière pourrait, à terme, disparaître des habitudes finlandaises.
Par contre, le Belge indiscipliné aurait peut-être des leçons à prendre en matière de propreté. En Finlande, pas un papier ne traîne : tous les sites restent intacts. Epatant. Ils sont même parvenus à avoir une réserve naturelle à quelques kilomètres à peine d’Helsinki. En résumé, une politique environnementaliste et un homo finlandus très discipliné.