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Helsinki, victime de la
pollution, est pourtant proche de la
nature.
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Ce
qui frappe le visiteur, en Finlande, cest
lomniprésence de la nature. Même en
ville. Même là où sont
installées des industries. De grands moyens sont
utilisés pour combattre une pollution qui vient en
grande partie des pays voisins. Et à la maison, on
utilise un savon « propre » à base de
résine de pin.
LES Finlandais se caractérisent tous par un
attachement profond à la nature. LEUR nature. Ils
travaillent en général à Helsinki,
la capitale 525 000 habitants, soit le
dixième de la population du pays , ou encore
dans la région dEspoo qui comprend en fait
cinq sites administratifs et industriels : Tapiola,
Leppävaara, Matinkylä, Espoonlahti et le centre
dEspoo.
Il faut de dix à quinze minutes pour aller
dune ville à lautre. Doù
le projet, lancé à Helsinki, dun
tramway qui relierait les deux cités. Espoo
nen veut pas. Trop coûteux, disent les
responsables locaux. Et, surtout, nuisible à
lenvironnement et au paysage.
Toujours proche
de la nature
Espoo est la deuxième plus grande ville
après Helsinki. Elle compte quelque 190 000
habitants. La croissance de sa population est
exponentielle. Avec une superficie de 508
kilomètres carrés, Espoo a une
densité de 613 habitants au kilomètre
carré. Cest loin des 2 838 dHelsinki,
mais aussi des... 17 de la moyenne nationale !
Les cinq centres dEspoo sont davantage des sites
pour le business que des villes pour y vivre. Toutefois,
Espoo réalise une harmonie parfaite entre le
milieu naturel et lespace urbain. Les
bâtiments y sont construits pour
sintégrer dans le paysage. Quil habite
un immeuble à appartements ou un pavillon
individuel, le Finlandais vit toujours à
proximité de la nature.
À vélo au parlement
Dune manière générale, le
développement urbain dEspoo et
dHelsinki sest réalisé et
sopère toujours dans la perspective
dune grande qualité de vie.
Lurbanisation dEspoo sest faite
très rapidement, tandis quHelsinki
sest agrandie petit à petit.
À Espoo, aucune industrie polluante nexiste.
Malheureusement, à Helsinki, les nombreux
transports publics et le trafic automobile privé
entraînent une importante pollution.
Nous avons rencontré Mme Heidi Hautala, membre du
parti Vert, qui nous a parlé de ces
problèmes de circulation dans la capitale.
Elle-même montre le bon exemple en
privilégiant un moyen de transport non polluant :
chaque matin, cest à bicyclette quelle
se rend au parlement!
Purifier la Baltique
et frotter les tapis
La Finlande subit une sévère pollution
en provenance de pays tiers. Ainsi, les rejets de la
production délectricité de
lex-URSS polluent non seulement la mer Baltique,
mais aussi lintégralité de la
Finlande et même lensemble des pays
scandinaves. La nouvelle centrale nucléaire
installée à Saint-Pétersbourg
inquiète énormément les
écologistes finlandais, mais aussi Mme Eva-Riitta
Siitonen, membre du parti conservateur et maire
dHelsinki.
Heureusement, les Finlandais ont développé
des moyens biologiques, chimiques et technologiques pour
purifier leau de la Baltique. Dans le même
esprit, les scientifiques ont mis au point un savon
biologique à base de résine de pin, peu
polluant et destiné à un usage domestique.
Les Finlandais lutilisent le plus souvent à
lapproche du printemps, pour donner un coup de
fraîcheur à leurs tapis de sol quils
frottent énergiquement avec ce savon
spécial. Cette habitude est devenue peu à
peu une tradition qui caractérise le renouveau
dans les maisons.
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