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Aujourd'hui, plus personne ne peut ignorer l'impact qu'a causé la mort de Lady Di. Elle a touché à la fois l'opinion publique et la conscience de certains professionnels de la communication. On s'est interrogé et on s'interroge encore beaucoup sur l'engouement qui s'est développé autour de la figure emblématique de la princesse de Galles. La responsabilité plus ou moins directe de la presse "people" alimente surtout les discussions. Internet n'est certes pas exclu du débat et semble refléter véritablement toutes les idées en présence. Il est ainsi relativement aisé de dénicher la très controversée photo de l'accident du 31 août dernier. Mais un journaliste (même d'un jour) se doit de rester critique: en recoupant ses sources, on se doute assez vite que ce cliché est truqué ! Il s'agit bien d'un malheureux montage photographique finalement sans intérêt. Cependant, il ne faut pas se faire d'illusions. Certaines prises de vue sont bien authentiques, comme celles en plan rapproché de l'épave.
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Et encore, ces photos sont encore bien sages face à d'autres clichés plus morbides (la "princesse des coeurs" se retrouve parfois tachée artificiellement de sang). Evidemment, le mélange sulfureux entre images sanglantes et recherche du profit a rapidement suscité de vives réactions auprès des internautes. Bien que certaines pages soient de "facture originale", le Web se contente la plupart du temps de faire l'écho d'articles parus dans la presse écrite (le Bild Zitung allemand, par exemple). Et en tant que média prônant la liberté d'expression, le réseau des réseaux est aussi le porte-voix d'internautes choqués et outrés par le développement de cette affaire. Ainsi, les forums de discussion sont sans doute actuellement les lieux (virtuels) où les débats sont les plus virulents. Cela tourne parfois même aux injures entre connectés, ce qui ne fait guère avancer le "schmilblick". Il faut dire que la force - ou le défaut - du Net, c'est le quasi-anonymat des différents interlocuteurs. On regarde la photo tranquillement sur son écran et on raconte la "dernière blague" en toute discrétion. Pauvre Lady Di !
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