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"Plus vite, mieux et moins cher" (faster, better and cheaper): telle est la nouvelle devise de la NASA. Les projets spatiaux sont bien sûr encore hors de prix, mais les techniciens américains ont toutefois joué la carte de l'économie pour le projet "Pathfinder". Suite aux restrictions de budget du congrès américain, seulement 150 millions de dollars ont été nécessaires au développement et au lancement de la sonde martienne qui a atterri ce 4 juillet 1997. Comparé au prix exorbitant des anciennes missions Viking, la NASA peut être fière de cette diminution des coûts! Mais au détriment de quel secteur, la ceinture a-t-elle été serrée? Selon les articles diffusés sur Internet, cette réduction de budget a été bénéfique pour tous et particulièrement pour les entreprises extérieures.
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La NASA n'a pas fabriqué elle-même les composants de son engin spatial. La plupart des pièces ont en effet été achetées à des entreprises extérieures, ce qui minimise de façon importante la somme de dollars consacrée à la recherche et au développement. Par exemple, le système d'élévation des caméras a été fourni par la firme américaine Able Manufacturing, Inc. Une question fondamentale reste cependant posée : ce matériel élaboré avec des pièces extérieures garantit-il une fiabilité suffisante pour d'éventuels vols habités ? Les enjeux ne seraient alors plus "seulement" financiers et scientifiques. Les restrictions de budget dans le domaine de l'exploration spatiale pourraient aussi mettre en péril des vies humaines. Faut-il rappeler aux Américains l'accident de Challenger ?
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