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Le musée Félicien Rops est situé dans un ancien hôtel de maître de la 1ère moitié du XVIIIème siècle en brique et pierre bleue. Le bâtiment fut fortement transformé au XIXème siècle (adjonction d'un étage, nouvelles fenêtres). Il fut propriété des beaux-parents de Félicien Rops, les Polet de Faveaux, de 1834 à 1866.

Le musée se trouve au coeur du vieux Namur, non loin de la maison natale de l'artiste.





Interieur

L’idée maîtresse du parcours du musée est la découverte de l’œuvre de Rops par domaines séparés, en opposition à une vue globalisante, directe.

Cette idée, nous la vérifions dès l’arrivée au musée, devant les deux façades très différenciées de l’ancien et du nouveau bâtiment.

Le hall d’entrée conduit directement le visiteur à la salle d’accueil, plutôt que d’attirer son regard comme auparavant, vers l’ouverture du jardin : le sas d’entrée est en effet opacifié, laissant seulement filtrer la lumière ; ainsi, la découverte du jardin (dont la rénovation se fera ultérieurement) et des sculptures qui y seront installées plus tard se fera en décalage.

Dans le même esprit, plusieurs vitrages fixes placés dans le hall d’entrée ont vue sur l’intérieur de la bibliothèque.

Aux étages, des ouvertures, « boîtes à regard » laissent deviner les salles à découvrir ou rendent un aperçu de celles que l’on vient de quitter.
Ces climats propres sont également créés par la disposition, le long des murs extérieurs, de voiles tendus, que l’on étire ou que l’on resserre derrière les tableaux et qui permettent, par ce jeu, de créer et de varier les coupures selon la thématique des œuvres.

Vitrines et tiroirs, pupitres, niches, disposés dans toutes les salles, permettent eux aussi un regard plus pointu, plus précis, plus curieux, sans doute, d’une série de gravures, lettres, annotations, qui ne demandent qu’à se laisser découvrir. Tandis qu’au dernier étage du musée, l’espace s’ouvre et la présentation se fait plus aérée.

Enfin, au cours de la visite elle-même, on « patiente » avant de découvrir les œuvres les plus notoires de l’artiste : Pornokratès se fait désirer sur le parcours…
Celui-ci débute par une présentation biographique de l’artiste, en lien avec les événements artistiques et politiques de l’époque ; les premières salles sont logiquement consacrées aux premières armes de Rops, sa vie bruxelloise, ses rencontres artistiques marquantes en Belgique, la période du réalisme.
Suit le « Rops parisien », avec l’épanouissement de son art dans le dessin et la peinture de la vie de la nuit (Le Bouge à Matelots, la Dèche, la Buveuse d’Absinthe, les « Dame au Pantin »…).
Une salle est particulièrement consacrée à l’œuvre gravé et met en valeur la collection du musée, agrémentée de vitrines pédagogiques ainsi que d’un écran vidéo montrant les différentes techniques, outillages et procédés du travail de gravure.

On découvre également les œuvres de l’évasion, liées aux voyages et lieux de séjour de Rops, de même que les liens étroits que l’artiste entretenait avec le monde littéraire de son époque par son travail d’illustrateur et aussi par sa riche correspondance. Sans oublier, bien sûr, les œuvres érotiques et sataniques, elles aussi bénéficiant d’une salle en particulier.

Textes: B. Bonnier, N. Malinconi, V. Carpiaux - Informations
Conception et réalisation: Infographie-Ciger s.a.
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