Accueil Le musee Edition de la Correspondance de Rops
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La correspondance de Félicien Rops frappe autant par sa qualité que par son impressionnante ampleur (de 3500 à 4000 lettres répertoriées). Dès la fin du XIXème siècle, certains auteurs n'hésitent pas à accorder à ses écrits le statut d'Ïuvre à part entière et à en souhaiter la publication. Camille Lemonnier pressent que les lettres de Rops constitueront le dernier livre qu'on écrira sur lui.
Pleine de verve et d'humour, empreinte de sensibilité, la correspondance de Rops s'inscrit parmi les plus originales du XIXème siècle. De l'avis de tous ceux que la recherche ropsienne intéresse à l'un ou l'autre titre, l'édition intégrale de l'ensemble des lettres connues s'impose comme la prochaine étape dans ce domaine.
L'objectif du musée Félicien Rops et de l'asbl « Les Amis du Musée Rops » est de diffuser et de faire connaître l'Ïuvre écrit de l'artiste via une publication complète, intégrale, chronologique et annotée de l'ensemble de la correspondance connue de Rops. Pour cela, 5 ans de recherches seront probablement nécessaires.

 

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Projet d'édition

de la correspondance de Félicien Rops

« Si l'on publie un jour ou l'autre la correspondance de Félicien Rops, Je m'inscris d'avance pour mille exemplaires de propagande ! »

Edgar Degas

Lettre de Felicien Rops
Musée Félicien Rops
12, rue Fumal
B-5000 NAMUR (Belgique)

Tél : 081 77 67 55

Dès 1870, Félicien Rops prend conscience de la dimension publique de ses lettres qu'il appréhende de plus en plus comme de véritables « morceaux de littérature ». Ainsi le voit-on pratiquer, comme il était fréquent au XIXème siècle, la « lettre-chronique » destinée à être publiée dans des journaux. C'est ainsi que L'Indépendance belge transcrira ses lettres de voyage en Scandinavie (1874) et Le Figaro reprendra ses textes sur la Hongrie (1879).

Rops ira plus loin encore en souhaitant procéder lui-même à la publication de sa correspondance. Il envisagera notamment la création d'un journal intitulé Les Feuilles Volantes dont la matière serait tirée de sa correspondance. Autre projet non abouti, la publication des Mémoires pour nuire à l'histoire artistique de mon temps où l'artiste souhaitera rassembler l'ensemble de ses lettres procédant d'une réflexion de critique d'art.

Conscient de la valeur que ses contemporains accordent à ses autographes et « avide » d'écriture, Rops dépassera le simple échange privé, amical ou professionnel, qu'implique habituellement la correspondance. C'est toute une image de lui-même qu'il cisèlera par ce biais, élaborant ainsi, non seulement les stimulantes réflexions de critique d'art que l'on vient d'évoquer, mais également de véritables fictions biographiques qui contribueront à sa réputation d'être marginal et inclassable.

La correspondance de Rops vagabonde, selon le mot d'Hélène Védrine : Elle se perd dans les marges du littéraire, fait de la littérature : ce sont des récits, plus ou moins imaginaires, de terribles maladies, de voyages, récits bucoliques d'une promenade sur la Seine, aux échos des Rêveries du promeneur solitaire, diatribes politiques et anti-cléricales dignes des éructations d'un Léon Bloy .