Journaliste d'un Jour -

Vendredi 27/09/1996 à 18:15:31

A la recherche d'un second souffle

Depuis 1992, date de la fermeture de la caserne du 9e Régiment du génie, la commune de Volgelsheim essaie de faire face aux retombées économiques du départ des militaires.

A Volgelsheim, le départ du 9e RG a constitué une véritable saignée pour ce village, situé à 20 km à l'est de Colmar. Le marché immobilier a été touché de plein fouet. En effet, à qui vendre les maisons laissées vacantes par les militaires qui constituaient un tiers de la population? Cette hémorragie a été fatale à bon nombre d'associations car les engagés apportaient un grand soutien à toutes les activités sportives ou culturelles: entraîneurs d'équipes de football, de tir à l'arc, etc. De plus, pour chaque fête patriotique, le 11 Novembre ou le 14 Juillet, un détachement était toujours présent et mettait également à disposition du matériel : tentes, bancs, tables... Le nombre d'habitants a diminué d'un tiers. Volgelsheim dispose de trois écoles dont une qui fut construite pour accueillir les enfants de militaires. A présent, l'Inspection académique doit fermer deux classes par manque d'effectifs, mais la commune devra toujours faire face aux dépenses d'entretien des locaux.
UN MANQUE À GAGNER CONSIDÉRABLE
L'État verse à la commune une dotation globale de fonctionnement équivalant à environ huit mois d'impôts locaux. Celle-ci est calculée en fonction du nombre total d'habitants et du nombre d'élèves. Lors du prochain recensement, du fait de la perte démographique, la dotation sera supprimée en grande partie. Contrairement aux communes des alentours, Volgelsheim ne possède aucune grosse industrie et perçoit donc peu de taxe professionnelle. Du fait de ce manque à gagner, la commune devrait augmenter considérablement les impôts locaux pour subvenir aux différentes dépenses, ce qui est quasiment imposible. Sombre avenir pour Volgelsheim et bientôt pour Vieux-Brisach: la caserne de cette commune allemande située à cinq kilomètres de là, fermera à son tour ses portes l'année prochaine.

Céline FROMENT et Marie-France LARGER

L'ALSACE D'UN JOUR

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Posté le Vendredi 27/09/1996 à 18:15:31
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Depuis 1992, date de la fermeture de la caserne du 9e Régiment du génie, la commune de Volgelsheim essaie de faire face aux retombées économiques du départ des militaires.
Vendredi 27/09/1996 à 18:15:31
A la recherche d'un second souffle
A Volgelsheim, le départ du 9e RG a constitué une véritable saignée pour ce village, situé à 20 km à l'est de Colmar. Le marché immobilier a été touché de plein fouet. En effet, à qui vendre les maisons laissées vacantes par les militaires qui constituaient un tiers de la population? Cette hémorragie a été fatale à bon nombre d'associations car les engagés apportaient un grand soutien à toutes les activités sportives ou culturelles: entraîneurs d'équipes de football, de tir à l'arc, etc. De plus, pour chaque fête patriotique, le 11 Novembre ou le 14 Juillet, un détachement était toujours présent et mettait également à disposition du matériel : tentes, bancs, tables... Le nombre d'habitants a diminué d'un tiers. Volgelsheim dispose de trois écoles dont une qui fut construite pour accueillir les enfants de militaires. A présent, l'Inspection académique doit fermer deux classes par manque d'effectifs,	mais la commune devra toujours faire face aux dépenses d'entretien des locaux. UN MANQUE À GAGNER CONSIDÉRABLE L'État verse à la commune une dotation globale de fonctionnement équivalant à environ huit mois d'impôts locaux. Celle-ci est calculée en fonction du nombre total d'habitants et du nombre d'élèves. Lors du prochain recensement, du fait de la perte démographique, la dotation sera supprimée en grande partie. Contrairement aux communes des alentours, Volgelsheim ne possède aucune grosse industrie et perçoit donc peu de taxe professionnelle. Du fait de ce manque à gagner, la commune devrait augmenter considérablement les impôts locaux pour subvenir aux différentes dépenses, ce qui est quasiment imposible. Sombre avenir pour Volgelsheim et bientôt pour Vieux-Brisach: la caserne de cette commune allemande située à cinq kilomètres de là, fermera à son tour ses portes l'année prochaine.
Céline FROMENT et Marie-France LARGER L'ALSACE D'UN JOUR