Journaliste d'un Jour -

Jeudi 26/09/1996 à 16:26:30

Enseignement : Fermetures pour questions ouvertes

Touchées par les réformes dans l'enseignement, quatre écoles de la communauté française ont dû fermer leurs portes en septembre. Deux d'entre-elles se situent dans la région verviétoise : le lycée de Plombières et le lycée de Trooz.

LEON Geelen, échevin de l'enseignement, ne semble pas être au courant ou ne veut rien dire quant à la destination exacte des locaux du lycée de Plombières. Le dernier occupant du bâtiment Jean-Marie Jacques directeur du lycée jusqu'au lundi 30 septembre paraît sceptique. Les lieux comprennent deux bâtiments préfabriqués où tout est à refaire, quatre pavillons différents et un bâtiment plus ou moins récent. La commune serait tentée de racheter ce bâtiment en vue d'y installer des bureaux ; seulement, le budget communal ne le permet pas. Le terrain se trouvant en zone d'utilité publique, il ne peut donc être vendu à un particulier. Comment trouver un acquéreur pour l'ensemble du site ?

Trooz, c'est Trooz
Au lycée de Trooz, tout est en ordre. La condamnation des locaux a été annoncée par la presse en juin. Denise Laurent, bourgmestre de Trooz, et les enseignants ont tenté d'éviter la fermeture en fusionnant avec l'Athénée
de Chênée. Cela n'a pas réussi en raison d'un nombre insuffisant d'élèves . Le directeur Hadelin Hawaux s'interroge sur l'avenir de " ses " bâtiments. La bourgmestre a demandé à acheter le site mais ici aussi, les moyens ne sont pas suffisants.

No future ?
Pourtant, tant à Plombières qu'à Trooz, ce ne sont pas les projets qui manquent : camping, terrain de jeux, entrepôts. Il faut faire vite ! En effet, les bâtiments de Plombières sont déjà sujets au vandalisme . Etat intérieur des bâtiments lamentable : nombreux carreaux cassés, pots de peinture renversés, extincteurs vidés,... Voici l'état des locaux après deux ou trois mois. Si quelqu'un ne se décide pas bien vite, dans quel état seront-ils après un an ? Dommage de laisser des bâtiments à l'abandon à l'heure où tant de jeunes traînent dans les rues. Le réflexe de fermeture ne devrait-il pas laisser la place à l'esprit d'ouverture ? Il faut agir !

Isabel MELERO, Valérie TISSONS, Marjorie PIETTE

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Posté le Jeudi 26/09/1996 à 16:26:30
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Touchées par les réformes dans l'enseignement, quatre écoles de la communauté française ont dû fermer leurs portes en septembre. Deux d'entre-elles se situent dans la région verviétoise : le lycée de Plombières et le lycée de Trooz.
Jeudi 26/09/1996 à 16:26:30
Enseignement : Fermetures pour questions ouvertes
LEON Geelen, échevin de l'enseignement, ne semble pas être au courant ou ne veut rien dire quant à la destination exacte des locaux du lycée de Plombières. Le dernier occupant du bâtiment Jean-Marie Jacques directeur du lycée jusqu'au lundi 30 septembre paraît sceptique. Les lieux comprennent deux bâtiments préfabriqués où tout est à refaire, quatre pavillons différents et un bâtiment plus ou moins récent. La commune serait tentée de racheter ce bâtiment en vue d'y installer des bureaux ; seulement, le budget communal ne le permet pas. Le terrain se trouvant en zone d'utilité publique, il ne peut donc être vendu à un particulier. Comment trouver un acquéreur pour l'ensemble du site ? Trooz, c'est Trooz Au lycée de Trooz, tout est en ordre. La condamnation des locaux a été annoncée par la presse en juin. Denise Laurent, bourgmestre de Trooz, et les enseignants ont tenté d'éviter la fermeture en fusionnant avec l'Athénée	de Chênée. Cela n'a pas réussi en raison d'un nombre insuffisant d'élèves . Le directeur Hadelin Hawaux s'interroge sur l'avenir de " ses " bâtiments. La bourgmestre a demandé à acheter le site mais ici aussi, les moyens ne sont pas suffisants. No future ? Pourtant, tant à Plombières qu'à Trooz, ce ne sont pas les projets qui manquent : camping, terrain de jeux, entrepôts. Il faut faire vite ! En effet, les bâtiments de Plombières sont déjà sujets au vandalisme . Etat intérieur des bâtiments lamentable : nombreux carreaux cassés, pots de peinture renversés, extincteurs vidés,... Voici l'état des locaux après deux ou trois mois. Si quelqu'un ne se décide pas bien vite, dans quel état seront-ils après un an ? Dommage de laisser des bâtiments à l'abandon à l'heure où tant de jeunes traînent dans les rues. Le réflexe de fermeture ne devrait-il pas laisser la place à l'esprit d'ouverture ? Il faut agir !
Isabel MELERO, Valérie TISSONS, Marjorie PIETTE