Journaliste d'un Jour -

Jeudi 26/09/1996 à 16:31:44

Viande bovine : une crise de confiance

Aujourd'hui, le phénomène de la " vache folle " touche de nombreux éleveurs. Afin de mieux comprendre les difficultés auxquelles ils sont confrontés, nous avons interviewé Raymond Petit. Cet agriculteur indépendant, résidant à Solre-Saint-Géry, est propriétaire de quelque deux cents têtes de bétail.
L'AVENIR WALLON : Quel genre de difficultés rencontrez-vous actuellement pour assurer le bon fonctionnement de votre exploitation ?
Raymond PETIT : Les difficultés sont essentiellement financières, mais nous souffrons
également d'une véritable crise de confiance. La population se méfie de la viande bovine et préfère de loin le porc ou le mouton.
L'A.W. : Des solutions ont-elles été avancées ?
R.P. : Oui. Il s'agira d'une part de faire diminuer l'offre de viande bovine et, d'autre part, de stimuler la consommation. Mais, jusqu'à présent, ces efforts ont échoué. Toutefois, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur pour essayer de faire prendre conscience au public de la bonne qualité de notre viande de boucherie.

Nicolas MOREAUX

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Posté le Jeudi 26/09/1996 à 16:31:44
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Jeudi 26/09/1996 à 16:31:44
Viande bovine : une crise de confiance
Aujourd'hui, le phénomène de la " vache folle " touche de nombreux éleveurs. Afin de mieux comprendre les difficultés auxquelles ils sont confrontés, nous avons interviewé Raymond Petit. Cet agriculteur indépendant, résidant à Solre-Saint-Géry, est propriétaire de quelque deux cents têtes de bétail. L'AVENIR WALLON : Quel genre de difficultés rencontrez-vous actuellement pour assurer le bon fonctionnement de votre exploitation ? Raymond PETIT : Les difficultés sont essentiellement financières, mais nous souffrons	également d'une véritable crise de confiance. La population se méfie de la viande bovine et préfère de loin le porc ou le mouton. L'A.W. : Des solutions ont-elles été avancées ? R.P. : Oui. Il s'agira d'une part de faire diminuer l'offre de viande bovine et, d'autre part, de stimuler la consommation. Mais, jusqu'à présent, ces efforts ont échoué. Toutefois, de nouvelles mesures sont entrées en vigueur pour essayer de faire prendre conscience au public de la bonne qualité de notre viande de boucherie.
Nicolas MOREAUX