Jeudi 26/09/1996 à 17:01:33

"Journalist voor een dag "

La Hollande : ses vélos, ses fromages et ses journalist voor een dag. Avec quatre gares en compétition, elle entrait cette année pour la première fois dans la ronde de l'opération.
Monsieur Robbe est le coordinateur des Journalistes d'un jour pour notre plat pays voisin. Voici ses impressions et ses explications sur la naissance et la coordination de cette première expérience.

Comment Journaliste d'un Jour est-il né en Hollande ?

Ma femme est professeur à l'école Sainte-Ursule à Namur. C'est elle qui m'a parlé pour la première fois de cette opération. J'ai trouvé cette idée très originale, surtout par son côté international. Je me suis dit que ça pourrait être faisable et intéressant dans notre journal : Limburgs Dagblad. L'année dernière, la semaine de l'opération, je suis parti avec deux collègues en Belgique pour découvrir comment les choses se déroulaient là-bas.

Comment avez-vous procédé pour sélectionner les classes participantes ?

Nous avons choisi les écoles et contacté les directeurs. Ensuite, nous sommes entrés en contact avec les professeurs puis nous avons visité les écoles et rencontré les élève afin de leur montrer un film sur l'opération Journaliste d'un Jour qui se déroule en Belgique. En tout cinq contacts sont établis avec les établissements scolaires.

Quelle est la journée type d'un Journalist voor een dag ?

Ils arrivent vers 6 h 30 dans une des quatre gares. L'équipe de promotion est encadrée par des étudiants en marketing qui les ont aidé à préparer une technique de distribution du journal. Les autres étudiants exécutent leur travail journalistique. Aucun repas n'est prévu pour eux à midi car en Hollande on mange rarement chaud le midi. Vers 15 h, tout le monde se retrouve dans la gare de Heerlen. Nous avons loué un cinéma et les J1J se réunissent tous ensemble pour visionner Critical Decision.
Après quoi ils sont invités à manger au journal Limburgs Dagblad et à visiter la rédaction et les imprimeries.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées lors de l'organisation ?

En ce qui concerne le fonctionnement sur le terrain tout se passe très bien. Par contre, nous n'avons reçu aucun subside de la part des transports en commun. Seulement une légère réduction nous a été octroyée ce qui fait que le journal doit prendre en charge tous les frais de déplacement des étudiants et professeurs.

Si vous rééditez cette expérience l'année prochaine y a-t-il néanmoins des changements que vous désireriez apporter ?

Je pense que les euroreporters qui vont dans les pays étrangers ne passent pas assez de temps sur place. Ils restent plus ou moins un jour. C'est difficile de chercher le sujet, de prendre des contacts en un seul jour. Mais c'est peut-être ça aussi qui fait partie du jeu. En ce qui concerne l'étendue de l'opération, nous ne comptons pas nous étendre à plus de quatre gares car le lectorat du Limburgs Dagblad se limite à ces régions.

Vous baignez ici au milieu des étudiants ! Quelle impression avez-vous ?

Je m'amuse beaucoup. J'écoute tout ce qu'ils racontent, je les entends rire parfois rouspéter. Hier, une jeune fille avait écrit un article beaucoup trop long. Le journaliste accompagnant a du lui expliquer qu'il fallait le faire maigrir... Elle ne voulait pas ! Après un petit temps de discussion, et comme elle ne voulait toujours pas modifier la longueur, elle m'a demandé à voir le rédacteur en chef du Limburgs Dagblad. Elle a pu le rencontrer, mais je ne connais pas la fin de l'histoire. Dommage...


Cécile MOTTE


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Posté le Jeudi 26/09/1996 à 17:01:33
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