Journaliste d'un Jour -

Jeudi 26/09/1996 à 17:16:58

Festival : le FFF passe par une Transmission Guy Ness

Le Free Freak Festival, une initiative de l'atelier Guy Ness et de l'asbl Transmission a vécu. Les murs de l'abbaye d'Oignies n'en sont toujours pas remis. Le hard-core, la pop, l'électro noisy pop, ça change des chants monastiques.

L'abbaye d'Oignies au rythme du Free Freak Festival : est-ce bien raisonnable ? Briser la quiétude de ce lieu mystique, de cet oasis de sérénité, cela n'entraînerait-il pas la vengeance de l'esprit monastique ? Eric, un des organisateurs du festival, nous affirme que l'affaire avait été discutée et conclue autour d'une chope " divine "... Le Free Freak Festival, qui en était à sa première édition, est une réaction aux problèmes de notre société : l'indifférence, le racisme, l'injustice sociale... Des questions importantes qui appellent des réponses fortes. Tous les horizons musicaux présents à Oignies ont tenté d'y répondre ce week-end. Se sont succédé sur le podium : le hard-core puissant, la pop-ultra douce, le rap révolté, le reggae pacifiste, ainsi qu'un autre genre particulier comme l'électro-noisy-pop. C'est un mélange de mélodie calme saccadée de guitare saturée, accompagnée de paroles prétentieuses. Priorité au sens pour ce festival qui alliait aussi d'autres formes d'expressions : le body-painting, l'escalade artistique, la photographie, la peinture, le tag.

100 % nature
Christophe Deman est artisan pipier à ces heures perdues. Elève à la Cambre, il travaille la glaise. En attendant les moules promis pour l'année prochaine, il façonne ses pipes à la main. Il compte bien faire de son art un véritable petit commerce. Le stand qu'il ne fallait pas louper était celui de la " bombe verte ". Une asbl qui milite pour la libéralisation des drogues douces et qui proposait des produits alimentaires et vestimentaires, 100 % naturels. Un véritable vent de liberté et de respect soufflait sur le FFF. En fin de soirée, la centaine d'" utopistes " rassemblés autour de braseros échangeaient leur vision d'un monde meilleur.

Carmela MORICI, Jean-Pierre IGOT

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Posté le Jeudi 26/09/1996 à 17:16:58
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Le Free Freak Festival, une initiative de l'atelier Guy Ness et de l'asbl Transmission a vécu. Les murs de l'abbaye d'Oignies n'en sont toujours pas remis. Le hard-core, la pop, l'électro noisy pop, ça change des chants monastiques.
Jeudi 26/09/1996 à 17:16:58
Festival : le FFF passe par une Transmission Guy Ness
L'abbaye d'Oignies au rythme du Free Freak Festival : est-ce bien raisonnable ? Briser la quiétude de ce lieu mystique, de cet oasis de sérénité, cela n'entraînerait-il pas la vengeance de l'esprit monastique ? Eric, un des organisateurs du festival, nous affirme que l'affaire avait été discutée et conclue autour d'une chope " divine "... Le Free Freak Festival, qui en était à sa première édition, est une réaction aux problèmes de notre société : l'indifférence, le racisme, l'injustice sociale... Des questions importantes qui appellent des réponses fortes. Tous les horizons musicaux présents à Oignies ont tenté d'y répondre ce week-end. Se sont succédé sur le podium : le hard-core puissant, la pop-ultra douce, le rap révolté, le reggae pacifiste, ainsi qu'un autre genre particulier comme l'électro-noisy-pop. C'est un mélange de mélodie calme saccadée de guitare saturée,	accompagnée de paroles prétentieuses. Priorité au sens pour ce festival qui alliait aussi d'autres formes d'expressions : le body-painting, l'escalade artistique, la photographie, la peinture, le tag. 100 % nature Christophe Deman est artisan pipier à ces heures perdues. Elève à la Cambre, il travaille la glaise. En attendant les moules promis pour l'année prochaine, il façonne ses pipes à la main. Il compte bien faire de son art un véritable petit commerce. Le stand qu'il ne fallait pas louper était celui de la " bombe verte ". Une asbl qui milite pour la libéralisation des drogues douces et qui proposait des produits alimentaires et vestimentaires, 100 % naturels. Un véritable vent de liberté et de respect soufflait sur le FFF. En fin de soirée, la centaine d'" utopistes " rassemblés autour de braseros échangeaient leur vision d'un monde meilleur.
Carmela MORICI, Jean-Pierre IGOT