Journaliste d'un Jour -

Jeudi 26/09/1996 à 15:13:56

Traitement : Hodeige, une écologie d'avenir

Bien souvent, l'eau de nos rivières doit sa pureté apparente à un long cheminement qui la mène de la bouche d'égout à la sortie d'une station d'épuration. Exemple avec l'Yerne.
L'homme dispose de nombreux moyens pour enrayer la pollution. Parmi ceux-ci, les stations d'épuration d'eau. A Hodeige, petit village situé entre Waremme et Remicourt, une station a été construite. Elle traite les eaux usées d'une population de 9.100 personnes, celle des entités de Verlaine, Donceel, Remicourt...

L'eau, d'étape en étape
L'eau entre dans la station avec un débit d'environ 30 à 40 mètres-cubes par heure, épurée partiellement par dégrilleurs automatiques et manuels. Elle emprunte un canal jaugeur de débit maximum de 270 mètres-cubes à l'heure (le surplus étant stocké dans un bassin d'emmagasinage), pour passer ensuite dans un déssableur-déshuileur.
Elle est envoyée dans le décanteur primaire où les bactéries aérobies vont s'attaquer aux impuretés organiques. L'épuration commence véritablement à son arrivée dans le lit bactérien où sont digérés certains polluants (biodégradables) grâce à la présence d'oxygène. Les germes morts, contenus dans les boues, sont envoyés dans l'épaississeur. Ce dernier évacuera, ensuite, les eaux. Les boues sont stockées dans le digesteur où elles fermentent sous l'action de bactéries anaérobies, à une température de 35 degrés. Le méthane ainsi obtenu, est utilisé pour chauffer les bâtiments. Mieux vaut prévenir que guérir. Avant d'installer des stations d'épuration, appliquons d'abord une politique individuelle d'économie en gardant l'eau potable pour notre consommation et en utilisant plus les pluies dans les tâches domestiques.

S. MUCIG, A.DONA, N. BOXUS, Y.LAURENT, S. PIROTT

Pour réagir ...
Posté le Jeudi 26/09/1996 à 15:13:56
Support technique: webmaster@nma.be.


Jeudi 26/09/1996 à 15:13:56
Traitement : Hodeige, une écologie d'avenir
Bien souvent, l'eau de nos rivières doit sa pureté apparente à un long cheminement qui la mène de la bouche d'égout à la sortie d'une station d'épuration. Exemple avec l'Yerne. L'homme dispose de nombreux moyens pour enrayer la pollution. Parmi ceux-ci, les stations d'épuration d'eau. A Hodeige, petit village situé entre Waremme et Remicourt, une station a été construite. Elle traite les eaux usées d'une population de 9.100 personnes, celle des entités de Verlaine, Donceel, Remicourt... L'eau, d'étape en étape L'eau entre dans la station avec un débit d'environ 30 à 40 mètres-cubes par heure, épurée partiellement par dégrilleurs automatiques et manuels. Elle emprunte un canal jaugeur de débit maximum de 270 mètres-cubes à l'heure (le surplus étant stocké dans un bassin d'emmagasinage), pour passer ensuite dans un déssableur-déshuileur.	Elle est envoyée dans le décanteur primaire où les bactéries aérobies vont s'attaquer aux impuretés organiques. L'épuration commence véritablement à son arrivée dans le lit bactérien où sont digérés certains polluants (biodégradables) grâce à la présence d'oxygène. Les germes morts, contenus dans les boues, sont envoyés dans l'épaississeur. Ce dernier évacuera, ensuite, les eaux. Les boues sont stockées dans le digesteur où elles fermentent sous l'action de bactéries anaérobies, à une température de 35 degrés. Le méthane ainsi obtenu, est utilisé pour chauffer les bâtiments. Mieux vaut prévenir que guérir. Avant d'installer des stations d'épuration, appliquons d'abord une politique individuelle d'économie en gardant l'eau potable pour notre consommation et en utilisant plus les pluies dans les tâches domestiques.
S. MUCIG, A.DONA, N. BOXUS, Y.LAURENT, S. PIROTT