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Un point d'histoire d'abord. Lorsque Mme Lizin succède à son prédécesseur en 1983, elle est confrontée à un déficit de 200 millions dont 90 dus par la centrale nucléaire de Tihange. Celle-ci en effet refusait depuis trois ans de payer la taxe de répartition de 30 millions de francs destinée à compenser les nuisances liées à ses activités. Une convention amicale de 35 millions étalée sur douze ans a permis d'aplanir le différend. Mais la Ville n'avait pas pensé que douze ans plus tard, elle serait confrontée à un autre problème.
L'année dernière, la centrale a demandé ledit permis de bâtir. Les
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experts ont estimé à un milliard l'avantage que la nouvelle piscine rapporterait à Elecrabel. Les douze années écoulées, arrivait le terme de la première convention. Consciente des avantages que la Ville pourrait en retirer, la bourgmestre a proposé une nouvelle convention. " Je n'ai pas bougé d'une virgule, " nous a précisé Anne Marie Lizin. Et Electrabel a cédé...
Et ce n'est peut-être pas fini ! Si la valeur cadastrale des installations tihangeoises était rectifiée, " Huy serait encore plus riche, sans commune mesure avec ce qu'on connait aujourd'hui ", dixit la sénatrice-bourgmestre.
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