Journaliste d'un Jour -

Lundi 23/09/1996 à 18:21:05

Jeunesse : apprendre ailleurs, avec le Rotary de Wavre

Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes se bousculent aux portes du Rotary de Wavre, qui leur propose de refaire une rhéto à l'étranger.

Dix-huit jeunes sont actuellement partis, et trente demandes ont été formulées pour septembre '97, soit un tiers de plus qu'il y a cinq ans. Comment expliquer un tel engouement ? Nous vivons dans un monde sans frontières, l'éducation est de plus en plus internationale, et les médias génèrent un intérêt de plus en plus vif pour l'étranger. Les premiers motifs des candidats à l'échange sont généralement la libération du milieu parental, l'apprentissage des langues, la découverte du monde, et l'attrait de nouvelles cultures. Malgré tout, il ne faut pas croire que c'est une partie de plaisir. Selon Phillip, arrivé de Bolivie au Lycée Martin V début septembre, beaucoup de gens disent : " Bonjour, d'où viens-tu ? ", mais n'approfondissent pas ces relations. Imaginez la descente d'avion, à Zaventem. Aucune personne connue à l'horizon ; tout change : nouvelle famille, nouvelle culture, nouvelle langue. Qui ne serait pas dérouté ?
De retour au pays, l'aventure n'est pas finie : copains et copines ont changé, une certaine autodiscipline est de rigueur ; le plus dur concerne encore les parents qui, ayant hébergé un étudiant étranger, doivent accepter la jeune maturité de leur enfant.
Nouvelle mode, nouvel intérêt ? Tout le monde sort en tout cas gagnant de ces échanges d'étudiants, une manière pour les peuples de mieux se comprendre.

Frédéric BAILLY

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Posté le Lundi 23/09/1996 à 18:21:05
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Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes se bousculent aux portes du Rotary de Wavre, qui leur propose de refaire une rhéto à l'étranger.
Lundi 23/09/1996 à 18:21:05
Jeunesse : apprendre ailleurs, avec le Rotary de Wavre
Dix-huit jeunes sont actuellement partis, et trente demandes ont été formulées pour septembre '97, soit un tiers de plus qu'il y a cinq ans. Comment expliquer un tel engouement ? Nous vivons dans un monde sans frontières, l'éducation est de plus en plus internationale, et les médias génèrent un intérêt de plus en plus vif pour l'étranger. Les premiers motifs des candidats à l'échange sont généralement la libération du milieu parental, l'apprentissage des langues, la découverte du monde, et l'attrait de nouvelles cultures. Malgré tout, il ne faut pas croire que c'est une partie de plaisir. Selon Phillip, arrivé de Bolivie au Lycée Martin V début septembre, beaucoup de gens	disent : " Bonjour, d'où viens-tu ? ", mais n'approfondissent pas ces relations. Imaginez la descente d'avion, à Zaventem. Aucune personne connue à l'horizon ; tout change : nouvelle famille, nouvelle culture, nouvelle langue. Qui ne serait pas dérouté ? De retour au pays, l'aventure n'est pas finie : copains et copines ont changé, une certaine autodiscipline est de rigueur ; le plus dur concerne encore les parents qui, ayant hébergé un étudiant étranger, doivent accepter la jeune maturité de leur enfant. Nouvelle mode, nouvel intérêt ? Tout le monde sort en tout cas gagnant de ces échanges d'étudiants, une manière pour les peuples de mieux se comprendre.
Frédéric BAILLY