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Avec ou sans le centre de réfugiés, les 40 enfants de l'IMP Borremans de Rixensart seront contraints à partir avant la Toussaint.
Les parents ont été prévenus mi-août de la décentralisation de leurs enfants, vers Hévillers. Vingt-cinq enfants sur soixante-cinq ont déjà quitté le centre. Les quarante autres vivant dans une angoisse croissante, deviennent plus agressifs.
Ces enfants de 4 à 12 ans ont besoin d'équilibre étant donné le schéma familial perturbé. Deux possibilités : soit les groupes de vie sont éclatés et perdent leurs éducateurs, soit ils gardent leurs habitudes. Ce nest as encore tranché.
Chaque groupe compte 10 à 12 enfants pour quatre éducateurs. D'après les bruits
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circulant parmi le personnel, la diminution du nombre d'enfants entraînerait des licenciements. Les contrats à durée indéterminée (non nommés) sauteront en premier. Certains membres du personnel ont déjà demandé leur mutation en bureaux.
L'école attachée à l'IMP sera déplacée la semaine prochaine à Bierbais. Là aussi, on parle de pertes d'emplois, de ne garder qu'une des cinq institutrices. Des informations à prendre avec des pincettes, le dialogue entre pouvoir organisateur et personnel étant quasiment inexistant, nous dit-on.
Les enfants, perturbés, parlent sans cesse de ce déplacement entre eux. A force de restructurations, ce sont eux qui payent les pots cassés...
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