Journaliste d'un Jour -

Mardi 24/09/1996 à 14:10:40

Portrait : marginal, moi, jamais !

Marginal ? Photographe surdoué ? Alcoolique atteint de délirium tremens ? Qui est donc Yves Delvigne, dit Dedel, personnage haut en couleurs de la vie esneutoise ?

CE photographe issu de la bourgeoisie a, dès sa majorité, pris la direction de toutes les tavernes et cafés de la vallée de l'Ourthe, accompagné de son fidèle compagnon, son chien imaginaire : un vulgaire torchon. Après de multiples déconvenues, notre héros a dû vendre sa maison et installer son matelas illico presto dans la Grotte du Diable, au centre d'Esneux. Comment le pot aux roses a-t-il été découvert ? Un beau jour, un scout ébahi et effrayé est tombé nez à nez avec la carcasse inanimée et abrutie par l'alcool de notre ami Dedel. Ainsi débute sa longue marche sur la pente de la marginalité.
Dans les années 80, il a ouvert un magasin de photos doté d'une sonnette pour le moins originale. En effet, vautré au comptoir
d'un quelconque débit de boissons, il accrochait un fil reliant la porte du magasin à son orteil et lorsque celui-là bougeait, un client était entré. Après la faillite (qui l'eut cru ?) de son soi-disant magasin, Yves a décidé de partir en Asie pour y réaliser divers reportages, à une période où l'alcool était banni de son existence... jusqu'au jour du retour.
De cette époque datent diverses expositions à succès, notamment sur les handicapés du Vietnam. Les bénéfices allaient directement remplir les caisses d'organismes humanitaires. Malheureusement, rappelé par les démons de l'éthylisme, il a de nouveau sombré dans son péché mignon, le houblon. Ainsi " fût " et sera la vie de Dedel, un original au grand coeur !

Pierre PETIT, Pierre CAJOT

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Posté le Mardi 24/09/1996 à 14:10:40
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Marginal ? Photographe surdoué ? Alcoolique atteint de délirium tremens ? Qui est donc Yves Delvigne, dit Dedel, personnage haut en couleurs de la vie esneutoise ?
Mardi 24/09/1996 à 14:10:40
Portrait : marginal, moi, jamais !
CE photographe issu de la bourgeoisie a, dès sa majorité, pris la direction de toutes les tavernes et cafés de la vallée de l'Ourthe, accompagné de son fidèle compagnon, son chien imaginaire : un vulgaire torchon. Après de multiples déconvenues, notre héros a dû vendre sa maison et installer son matelas illico presto dans la Grotte du Diable, au centre d'Esneux. Comment le pot aux roses a-t-il été découvert ? Un beau jour, un scout ébahi et effrayé est tombé nez à nez avec la carcasse inanimée et abrutie par l'alcool de notre ami Dedel. Ainsi débute sa longue marche sur la pente de la marginalité. Dans les années 80, il a ouvert un magasin de photos doté d'une sonnette pour le moins originale. En effet, vautré au comptoir	d'un quelconque débit de boissons, il accrochait un fil reliant la porte du magasin à son orteil et lorsque celui-là bougeait, un client était entré. Après la faillite (qui l'eut cru ?) de son soi-disant magasin, Yves a décidé de partir en Asie pour y réaliser divers reportages, à une période où l'alcool était banni de son existence... jusqu'au jour du retour. De cette époque datent diverses expositions à succès, notamment sur les handicapés du Vietnam. Les bénéfices allaient directement remplir les caisses d'organismes humanitaires. Malheureusement, rappelé par les démons de l'éthylisme, il a de nouveau sombré dans son péché mignon, le houblon. Ainsi " fût " et sera la vie de Dedel, un original au grand coeur !
Pierre PETIT, Pierre CAJOT