Journaliste d'un Jour -

Mardi 24/09/1996 à 17:36:06

Décret Onkelinx : adieu Monsieur le Professeur...

Dans le hit parade des écoles libres du Brabant wallon les plus touchées par le décret Onkelinx, l'Institut de la Vallée Bailly, à Braine-l'Alleud, occupe la première place. Qu'en est-il sur le terrain ?
Si les médias ont beaucoup parlé des manifestations et de leurs conséquences, ils insistent moins sur la mise en pratique des mesures dans les établissements scolaires.

Le concret du décret
Mme Henry, directrice de l'Institut de la Vallée Bailly, témoigne de la diminution du nombre d'heures de cours à organiser, ainsi que de la disparition prochaine d'options. Ses calculs aboutissent à une diminution globale de 12,6 % du nombre total d'heures, à échelonner sur une période de deux ans. Soit l'équivalent de 16 horaires complets la première année. Le nombre de
professeurs contraints à quitter l'école a été allégé par le départ en prépension de 9 enseignants.
Si le corps professoral a été réduit, le nombre d'élèves, quant à lui, a encore augmenté (de 1326 à 1377), ce qui entraîne des classes pouvant aller jusqu'à 30 élèves. Conséquences pratiques : les rattrapages sont déjà supprimés et, dans l'année à venir, le choix des options sera plus restreint.
Les professeurs, eux, témoignent de conditions de travail plus difficiles : regroupement, dans les classes de langues, d'élèves de niveaux différents ; difficulté de donner une aide personnelle aux élèves et parfois d'obtenir le calme dans les classes.
Dans ces conditions, l'école sera-t-elle un jour celle " de la réussite " dont Mme Onkelinx a si souvent fait l'éloge ?

S.BRECKPOT , P.DECANT , Y. GYBELS

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Posté le Mardi 24/09/1996 à 17:36:06
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Mardi 24/09/1996 à 17:36:06
Décret Onkelinx : adieu Monsieur le Professeur...
Dans le hit parade des écoles libres du Brabant wallon les plus touchées par le décret Onkelinx, l'Institut de la Vallée Bailly, à Braine-l'Alleud, occupe la première place. Qu'en est-il sur le terrain ? Si les médias ont beaucoup parlé des manifestations et de leurs conséquences, ils insistent moins sur la mise en pratique des mesures dans les établissements scolaires. Le concret du décret Mme Henry, directrice de l'Institut de la Vallée Bailly, témoigne de la diminution du nombre d'heures de cours à organiser, ainsi que de la disparition prochaine d'options. Ses calculs aboutissent à une diminution globale de 12,6 % du nombre total d'heures, à échelonner sur une période de deux ans. Soit l'équivalent de 16 horaires complets la première année. Le nombre de	professeurs contraints à quitter l'école a été allégé par le départ en prépension de 9 enseignants. Si le corps professoral a été réduit, le nombre d'élèves, quant à lui, a encore augmenté (de 1326 à 1377), ce qui entraîne des classes pouvant aller jusqu'à 30 élèves. Conséquences pratiques : les rattrapages sont déjà supprimés et, dans l'année à venir, le choix des options sera plus restreint. Les professeurs, eux, témoignent de conditions de travail plus difficiles : regroupement, dans les classes de langues, d'élèves de niveaux différents ; difficulté de donner une aide personnelle aux élèves et parfois d'obtenir le calme dans les classes. Dans ces conditions, l'école sera-t-elle un jour celle " de la réussite " dont Mme Onkelinx a si souvent fait l'éloge ?
S.BRECKPOT , P.DECANT , Y. GYBELS