Journaliste d'un Jour -

Mardi 24/09/1996 à 14:15:07

Cyclo-tous-risques : les " mobs " trafiquées : un véritable fléau !

Prenons le cas d'Esneux : 80 % des cyclomoteurs sont " gonflés ". D'après les lois de 1985 et 1995, une " mob " classe A ne peut dépasser 25 km/h et une classe B, 40 km/h. Mais les jeunes n'en font qu'à leur tête ; certains poussent leur " pur-sang " jusqu'à 130 km/h ! Ils ne pensent pas à leur sécurité. Beaucoup ne se rendent pas compte qu'un " Wallaroo " n'est pas conçu pour atteindre de telles vitesses : le cadre est trop léger, les freins ne sont pas adaptés...
C'est à celui qui ira le plus vite. Pourtant, c'est un jeu mortel. Les policiers tentent d'enrayer le phénomène mais quand ils arrêtent un jeune, ils ont beau confisquer les pièces (ex. le pot d'échappement), soyez certains qu'il y aura rapidement récidive.
Nous avons interrogé à ce propos notre commissaire de police, Jean-Claude Netten ; voici son opinion. Le plus important est la responsabilité des parents en cas d'accident. Si le jeune est mineur
et en tort, les assurances peuvent leur réclamer jusqu'à un million de francs pour les dommages causés ; la mutuelle a aussi un droit de recours. Pensez-y ! De plus, on peut saisir le cyclomoteur pour une période de trente jours maximum, les pièces illicites sont mises à la disposition de l'autorité compétente et envoyées à la casse. La plupart du temps, les jeunes doivent les détruire eux-mêmes ; cette mesure tend à leur faire prendre conscience de leur erreur. D'autre part, les amendes, pour tout ce qui augmente la vitesse et la puissance, peuvent atteindre 20.000 francs.
Une bonne chose : un contrôle technique pour ces véhicules sera bientôt obligatoire. La police d'Esneux, après maintes tentatives, a quand même réussi à réduire le nombre de cyclomoteurs " survitaminés ". Leur arrestation est une prérogative du policier. Alors ne lui en voulez pas quand il vous contrôle : c'est son job... et votre intérêt !

Frédéric PLATIAU, Jasmina MILOSAVLJEVIC

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Posté le Mardi 24/09/1996 à 14:15:07
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Mardi 24/09/1996 à 14:15:07
Cyclo-tous-risques : les " mobs " trafiquées : un véritable fléau !
Prenons le cas d'Esneux : 80 % des cyclomoteurs sont " gonflés ". D'après les lois de 1985 et 1995, une " mob " classe A ne peut dépasser 25 km/h et une classe B, 40 km/h. Mais les jeunes n'en font qu'à leur tête ; certains poussent leur " pur-sang " jusqu'à 130 km/h ! Ils ne pensent pas à leur sécurité. Beaucoup ne se rendent pas compte qu'un " Wallaroo " n'est pas conçu pour atteindre de telles vitesses : le cadre est trop léger, les freins ne sont pas adaptés... C'est à celui qui ira le plus vite. Pourtant, c'est un jeu mortel. Les policiers tentent d'enrayer le phénomène mais quand ils arrêtent un jeune, ils ont beau confisquer les pièces (ex. le pot d'échappement), soyez certains qu'il y aura rapidement récidive. Nous avons interrogé à ce propos notre commissaire de police, Jean-Claude Netten ; voici son opinion. Le plus important est la responsabilité des parents en cas d'accident. Si le jeune est mineur	et en tort, les assurances peuvent leur réclamer jusqu'à un million de francs pour les dommages causés ; la mutuelle a aussi un droit de recours. Pensez-y ! De plus, on peut saisir le cyclomoteur pour une période de trente jours maximum, les pièces illicites sont mises à la disposition de l'autorité compétente et envoyées à la casse. La plupart du temps, les jeunes doivent les détruire eux-mêmes ; cette mesure tend à leur faire prendre conscience de leur erreur. D'autre part, les amendes, pour tout ce qui augmente la vitesse et la puissance, peuvent atteindre 20.000 francs. Une bonne chose : un contrôle technique pour ces véhicules sera bientôt obligatoire. La police d'Esneux, après maintes tentatives, a quand même réussi à réduire le nombre de cyclomoteurs " survitaminés ". Leur arrestation est une prérogative du policier. Alors ne lui en voulez pas quand il vous contrôle : c'est son job... et votre intérêt !
Frédéric PLATIAU, Jasmina MILOSAVLJEVIC