Journaliste d'un Jour -

Mercredi 25/09/1996 à 16:01:32

Insolite : une politique de l'autruche à Genappe

Depuis mars 1995, d'encombrants volatiles de diverses nationalités apparaissent à Genappe...

TOUT est parti de rien. Ou presque. Joseph Verdoet, ouvrier proche de la pension, s'est demandé ce qu'il ferait de ses vieux jours. L'idée lui vint alors d'élever des autruches. Drôle d'idée...
Pourquoi des autruches ? Le hasard, tout simplement. Son objectif est de s'assurer une occupation après avoir quitté la " vie active ". Ce n'est donc pas dans un but lucratif qu'il s'engage dans cette aventure. L'exploitation ne sera d'ailleurs rentable que dans deux ou trois ans.
Dès mars 1995, sa femme et lui (seuls exploitants de l'élevage) ont ouvert officiellement leur société. Le coût d'une autruche étant élévé - il atteint deux cent mille francs -, M. Verdoet démarre avec seulement six oiseaux. Qui ont été importés d'Afrique du Sud et d'Australie. Matériel spécial
L'élément primordial pour la survie de l'élevage :les OEufs. Ceux-ci, une fois pondus, sont envoyés dans un centre d'incubation à Turnhout. Ils restent quarante jours en incubateur
et deux jours en éclosoir. Après quoi, les autruchons sont ramenés à la ferme. Là, jusqu'à trois mois, ils devront rester dans une pièce chauffée à 25 degrés. A partir de trois mois, on les fait sortir et ils s'adaptent très bien au climat. C'est à ce moment qu'ils rejoignent les autres autruches et sont nourris de granulés et d'herbes.
Les soins accordés aux autruches réclament beaucoup de temps. Il faut constamment s'en occuper.

Rien ne se perd, tout se transforme
Les plumes sont utilisées pour la confection des chapeux de gilles. La graisse sert pour les cosmétiques et la viande se consomme. Elle est en effet de plus en plus demandée. Originale, cette exploitation l'est donc sans aucun doute. On compte à peine une vingtaine d'élevages de ce type pour l'ensemble de la Wallonie. Peut-être est-il utile de préciser que les propriétaires ouvrent les portes de leur entreprise au public tous les jours de 14 à 16 h.

Nyota NYEMBO

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Posté le Mercredi 25/09/1996 à 16:01:32
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Depuis mars 1995, d'encombrants volatiles de diverses nationalités apparaissent à Genappe...
Mercredi 25/09/1996 à 16:01:32
Insolite : une politique de l'autruche à Genappe
TOUT est parti de rien. Ou presque. Joseph Verdoet, ouvrier proche de la pension, s'est demandé ce qu'il ferait de ses vieux jours. L'idée lui vint alors d'élever des autruches. Drôle d'idée... Pourquoi des autruches ? Le hasard, tout simplement. Son objectif est de s'assurer une occupation après avoir quitté la " vie active ". Ce n'est donc pas dans un but lucratif qu'il s'engage dans cette aventure. L'exploitation ne sera d'ailleurs rentable que dans deux ou trois ans. Dès mars 1995, sa femme et lui (seuls exploitants de l'élevage) ont ouvert officiellement leur société. Le coût d'une autruche étant élévé - il atteint deux cent mille francs -, M. Verdoet démarre avec seulement six oiseaux. Qui ont été importés d'Afrique du Sud et d'Australie. Matériel spécial L'élément primordial pour la survie de l'élevage :les OEufs. Ceux-ci, une fois pondus, sont envoyés dans un centre d'incubation à Turnhout. Ils restent quarante jours en incubateur	et deux jours en éclosoir. Après quoi, les autruchons sont ramenés à la ferme. Là, jusqu'à trois mois, ils devront rester dans une pièce chauffée à 25 degrés. A partir de trois mois, on les fait sortir et ils s'adaptent très bien au climat. C'est à ce moment qu'ils rejoignent les autres autruches et sont nourris de granulés et d'herbes. Les soins accordés aux autruches réclament beaucoup de temps. Il faut constamment s'en occuper. Rien ne se perd, tout se transforme Les plumes sont utilisées pour la confection des chapeux de gilles. La graisse sert pour les cosmétiques et la viande se consomme. Elle est en effet de plus en plus demandée. Originale, cette exploitation l'est donc sans aucun doute. On compte à peine une vingtaine d'élevages de ce type pour l'ensemble de la Wallonie. Peut-être est-il utile de préciser que les propriétaires ouvrent les portes de leur entreprise au public tous les jours de 14 à 16 h.
Nyota NYEMBO