Journaliste d'un Jour -

Mercredi 25/09/1996 à 15:01:35

Économie : le dernier chapelier wallon : chapeau bas, monsieur !

Besoin d'un chapeau ? Ne perdez pas la tête, courez à la chapellerie Herman, à Wellin, la dernière maison wallonne à fabriquer des chapeaux de haut de gamme.

FONDEE en 1877 et gérée de père en fils, la chapellerie Herman, une entreprise familiale de Wellin, employait auparavant 45 ouvriers. A l'heure actuelle, le personnel, essentiellement féminin, se limite à 15 travailleurs. Leur tâche principale: le travail de couture. La diminution du nombre d'employés est due à l'évolution de la mode et à la concurrence de l'industrie asiatique, qui envahit le marché avec ses casquettes " base-ball ". Si, à Taïwan, le salaire d'un ouvrier est d'environ 40 francs belges par heure, en Belgique, il s'élève à 500F, voire davantage.

" Garder sa tête à soi "
Conséquence : l'industrie belge ne produit plus que du haut
de gamme. La production en petite série se fait donc à la demande du client. Ainsi, la diffusion de ces accessoires vestimentaires est essentiellement européenne, mais dépasse les frontières de la CE : certains clients sont canadiens et même coréens. En effet, tout comme les Européens, certains Asiatiques aiment le luxe et recherchent chez nous qualité et diversité.
Un conseil ? Ne laissez pas s'envoler nos chapeaux à l'étranger ! Démarrez au contraire sur les chapeaux de roues en quête de hauts de forme et autres coiffes pour que vos têtes ne s'industrialisent pas et ne ressemblent à aucune autre. C'est ce qui s'appelle " garder sa tête à soi "...

S.MOMMAERTS, P.BUGHIN, T.LAMBILOTTE.

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Posté le Mercredi 25/09/1996 à 15:01:35
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Besoin d'un chapeau ? Ne perdez pas la tête, courez à la chapellerie Herman, à Wellin, la dernière maison wallonne à fabriquer des chapeaux de haut de gamme.
Mercredi 25/09/1996 à 15:01:35
Économie : le dernier chapelier wallon : chapeau bas, monsieur !
FONDEE en 1877 et gérée de père en fils, la chapellerie Herman, une entreprise familiale de Wellin, employait auparavant 45 ouvriers. A l'heure actuelle, le personnel, essentiellement féminin, se limite à 15 travailleurs. Leur tâche principale: le travail de couture. La diminution du nombre d'employés est due à l'évolution de la mode et à la concurrence de l'industrie asiatique, qui envahit le marché avec ses casquettes " base-ball ". Si, à Taïwan, le salaire d'un ouvrier est d'environ 40 francs belges par heure, en Belgique, il s'élève à 500F, voire davantage. " Garder sa tête à soi " Conséquence : l'industrie belge ne produit plus que du haut	de gamme. La production en petite série se fait donc à la demande du client. Ainsi, la diffusion de ces accessoires vestimentaires est essentiellement européenne, mais dépasse les frontières de la CE : certains clients sont canadiens et même coréens. En effet, tout comme les Européens, certains Asiatiques aiment le luxe et recherchent chez nous qualité et diversité. Un conseil ? Ne laissez pas s'envoler nos chapeaux à l'étranger ! Démarrez au contraire sur les chapeaux de roues en quête de hauts de forme et autres coiffes pour que vos têtes ne s'industrialisent pas et ne ressemblent à aucune autre. C'est ce qui s'appelle " garder sa tête à soi "...
S.MOMMAERTS, P.BUGHIN, T.LAMBILOTTE.