Journaliste d'un Jour -

Mercredi 25/09/1996 à 15:41:46

Rencontre : un maréchal-ferrant sur les bancs de l'école

S'il est un parcours inédit, c'est bien celui de Michaël Distèque. A 6 ans, il hante déjà les manèges. Six années plus tard, il reçoit son premier cheval, et à 18 ans il termine ses humanités. Passionné par le monde équestre, il préfère la maréchalerie aux études de véterinaire. Après deux années passées à l'école d'Anderlecht, il s'installe comme indépendant dans son village de Thisnes. Refusant de se cloisonner dans cette seule activité, il décide de suivre des cours du soir d'électronique afin d'acquérir un C.A.P. d'enseignant. Dans un même temps, insatiable, il revient dans les murs de l'Athénée Royal de Hannut. J1J : Qu'est-ce qui t'a incité à reprendre des études, à l'âge de 21 ans, dans un autre domaine ?
MD : Si j'ai choisi de devenir professeur, c'est parce que cette profession me permettra de continuer d'exercer mes activités de maréchal-ferrant pendant les week-ends et les congés... D'autant plus que la grosse saison est en juillet et
août.
J1J : Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier ?
MD : Cela consiste à ferrer les bêtes (les chevaux, mais aussi les vaches et les taureaux de concours) afin de protéger leurs sabots, corriger les aplombs ou encore soigner les maladies du pied. Il est nécessaire de renouveler le fer au bout six à huit semaines.
J1J : Quels sont les risques encourus ?
MD : Quand une bête est un peu trop nerveuse, il est assez dangereux de l'approcher, d'ailleurs j'en ai fait la malheureuse expérience. Alors que j'étais en train de soigner une vache, elle s'est retournée et m'a envoyé contre un mur.
J1J : Pourquoi es-tu revenu à l'A.R.H. ?
MD : Pour avoir mon C.A.P., j'ai besoin de bases en électronique et donc de mon diplôme d'humanités techniques.
J1J : Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui voudraient suivre tes traces ?
MD : Etre motivé, car c'est un métier très salissant qu'on ne choisit pas pour l'argent.

B.DUFOUR, R.LACA, R.DEVOS, C.AUBERT, S.VALK

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Posté le Mercredi 25/09/1996 à 15:41:46
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Mercredi 25/09/1996 à 15:41:46
Rencontre : un maréchal-ferrant sur les bancs de l'école
S'il est un parcours inédit, c'est bien celui de Michaël Distèque. A 6 ans, il hante déjà les manèges. Six années plus tard, il reçoit son premier cheval, et à 18 ans il termine ses humanités. Passionné par le monde équestre, il préfère la maréchalerie aux études de véterinaire. Après deux années passées à l'école d'Anderlecht, il s'installe comme indépendant dans son village de Thisnes. Refusant de se cloisonner dans cette seule activité, il décide de suivre des cours du soir d'électronique afin d'acquérir un C.A.P. d'enseignant. Dans un même temps, insatiable, il revient dans les murs de l'Athénée Royal de Hannut. J1J : Qu'est-ce qui t'a incité à reprendre des études, à l'âge de 21 ans, dans un autre domaine ? MD : Si j'ai choisi de devenir professeur, c'est parce que cette profession me permettra de continuer d'exercer mes activités de maréchal-ferrant pendant les week-ends et les congés... D'autant plus que la grosse saison est en juillet et	août. J1J : Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton métier ? MD : Cela consiste à ferrer les bêtes (les chevaux, mais aussi les vaches et les taureaux de concours) afin de protéger leurs sabots, corriger les aplombs ou encore soigner les maladies du pied. Il est nécessaire de renouveler le fer au bout six à huit semaines. J1J : Quels sont les risques encourus ? MD : Quand une bête est un peu trop nerveuse, il est assez dangereux de l'approcher, d'ailleurs j'en ai fait la malheureuse expérience. Alors que j'étais en train de soigner une vache, elle s'est retournée et m'a envoyé contre un mur. J1J : Pourquoi es-tu revenu à l'A.R.H. ? MD : Pour avoir mon C.A.P., j'ai besoin de bases en électronique et donc de mon diplôme d'humanités techniques. J1J : Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui voudraient suivre tes traces ? MD : Etre motivé, car c'est un métier très salissant qu'on ne choisit pas pour l'argent.
B.DUFOUR, R.LACA, R.DEVOS, C.AUBERT, S.VALK