Journaliste d'un Jour -

Vendredi 27/09/1996 à 16:00:26

Braine ne joue pas en équipe

Même s'il n'est plus président des Castors de Braine (il a été remplacé il y a quelques semaines par Marcel Scheers), André Renault a toujours son mot à dire à la salle Gaston Reiff. C'est en tant que directeur sportif qu'il s'exprime dans nos colonnes.
- J1J : Quelles sont les causes de la défaite contre Charleroi ?
- André Renault : " Elles sont simples : nous n'avons pas joué en équipe. Dans les moments les plus difficiles, chacun a voulu contrer individuellement. Chaque joueur a voulu montrer qu'il était capable de marquer seul. Avec cet état d'esprit, la défaite était assurée. "
- J1J : Est-ce un problème ponctuel ou un mal plus général ?
- A.R. : " L'individualisme, c'est depuis des années la faiblesse de Braine. Avec la venue du nouveau coach,
Lucien Vankerschaever, nous espérons qu'elle sera corrigée. "
- J1J : N'avez-vous pas peur de la venue de Quaregnon, ce week-end ?
- A.R. : " Non, après une cinglante défaite, notre entraîneur aura à coeur de remotiver ses troupes et il m'étonnerait vraiment que nous retombions dans les mêmes travers deux fois d'affilée. "
- J1J : Etes-vous toujours dans la course au titre ?
- A.R. : " Il est beaucoup trop tôt pour le dire. La défaite face à Charleroi n'était qu'un accident. "
- J1J : Durant la période des transferts, vous avez profité de l'arrêt Bosman.
- A.D. : " Par facilité, nous avons acquis deux joueurs européens : un pivot et un distributeur. Acheter des joueurs belges, en raison de dispositions internes, c'est trop compliqué. "

Frédéric SWALUS

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Posté le Vendredi 27/09/1996 à 16:00:26
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Vendredi 27/09/1996 à 16:00:26
Braine ne joue pas en équipe
Même s'il n'est plus président des Castors de Braine (il a été remplacé il y a quelques semaines par Marcel Scheers), André Renault a toujours son mot à dire à la salle Gaston Reiff. C'est en tant que directeur sportif qu'il s'exprime dans nos colonnes. - J1J : Quelles sont les causes de la défaite contre Charleroi ? - André Renault : " Elles sont simples : nous n'avons pas joué en équipe. Dans les moments les plus difficiles, chacun a voulu contrer individuellement. Chaque joueur a voulu montrer qu'il était capable de marquer seul. Avec cet état d'esprit, la défaite était assurée. " - J1J : Est-ce un problème ponctuel ou un mal plus général ? - A.R. : " L'individualisme, c'est depuis des années la faiblesse de Braine. Avec la venue du nouveau coach,	Lucien Vankerschaever, nous espérons qu'elle sera corrigée. " - J1J : N'avez-vous pas peur de la venue de Quaregnon, ce week-end ? - A.R. : " Non, après une cinglante défaite, notre entraîneur aura à coeur de remotiver ses troupes et il m'étonnerait vraiment que nous retombions dans les mêmes travers deux fois d'affilée. " - J1J : Etes-vous toujours dans la course au titre ? - A.R. : " Il est beaucoup trop tôt pour le dire. La défaite face à Charleroi n'était qu'un accident. " - J1J : Durant la période des transferts, vous avez profité de l'arrêt Bosman. - A.D. : " Par facilité, nous avons acquis deux joueurs européens : un pivot et un distributeur. Acheter des joueurs belges, en raison de dispositions internes, c'est trop compliqué. "
Frédéric SWALUS