Journaliste d'un Jour -

Vendredi 27/09/1996 à 17:29:46

Société : la huitième danse à Verviers

A Verviers, les enfants trisomiques ont, depuis trois ans, la possibilité de s'exprimer par la voie de l'expression corporelle. Cela est dû à l'énergie dépensée par une professeur de danse pour les aider à vivre quotidiennement avec leur handicap.

TESSA Vieillevoye enseigne la danse au conservatoire de Verviers depuis 23 ans. D'origine anglaise, elle a suivi une formation de danse classique à Londres. " En Angleterre, les structures pour les trisomiques sont très développées ", nous explique-t-elle. " Elles misent véritablement sur leur intégration dans la société ". Sensible à leur bien-être, elle est depuis toujours intéressée par le sujet. Aussi, lorsqu'on lui demande voici trois ans de faire des suggestions en vue de restructurations au conservatoire, elle s'empresse de proposer la création d'un atelier de danse pour les enfants trisomiques. A sa grande surprise et pour son plus grand bonheur, le projet reçoit un avis favorable auprès du ministère de la Communauté française. L'idée est acceptée ! Il ne reste maintenant plus qu'à la concrétiser.

Bientôt un spectacle
Pour ce faire,
la collaboration avec le milieu trisomique s'avérait tout à fait indispensable. C'est donc en étroite liaison avec l'APEM (Association pour les Parents d'Enfants Mongoliens) que le projet a été mis sur pied. Ainsi, une heure par semaine, 11 enfants venus d'Andrimont et de Stembert se rassemblent pour frapper dans les mains et danser au rythme d'une musique entraînante. Passionnés par l'art auquel ils sont souvent très sensibles, les enfants écoutent attentivement et avec le sourire les conseils avisés de leur professeur. Ils parviennent ainsi à des résultats inespérés, à tel point qu'ils préparent une représentation, le 30 novembre prochain à Elsenborn, à l'occasion de la journée des handicapés. C'est donc dans la danse que les trisomiques trouvent un moyen d'expression, eux qui n'ont pas toujours l'occasion de pratiquer une activité corporelle.

Jean-François JACQUET, Baudouin MATHIEU

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Posté le Vendredi 27/09/1996 à 17:29:46
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A Verviers, les enfants trisomiques ont, depuis trois ans, la possibilité de s'exprimer par la voie de l'expression corporelle. Cela est dû à l'énergie dépensée par une professeur de danse pour les aider à vivre quotidiennement avec leur handicap.
Vendredi 27/09/1996 à 17:29:46
Société : la huitième danse à Verviers
TESSA Vieillevoye enseigne la danse au conservatoire de Verviers depuis 23 ans. D'origine anglaise, elle a suivi une formation de danse classique à Londres. " En Angleterre, les structures pour les trisomiques sont très développées ", nous explique-t-elle. " Elles misent véritablement sur leur intégration dans la société ". Sensible à leur bien-être, elle est depuis toujours intéressée par le sujet. Aussi, lorsqu'on lui demande voici trois ans de faire des suggestions en vue de restructurations au conservatoire, elle s'empresse de proposer la création d'un atelier de danse pour les enfants trisomiques. A sa grande surprise et pour son plus grand bonheur, le projet reçoit un avis favorable auprès du ministère de la Communauté française. L'idée est acceptée ! Il ne reste maintenant plus qu'à la concrétiser. Bientôt un spectacle Pour ce faire,	la collaboration avec le milieu trisomique s'avérait tout à fait indispensable. C'est donc en étroite liaison avec l'APEM (Association pour les Parents d'Enfants Mongoliens) que le projet a été mis sur pied. Ainsi, une heure par semaine, 11 enfants venus d'Andrimont et de Stembert se rassemblent pour frapper dans les mains et danser au rythme d'une musique entraînante. Passionnés par l'art auquel ils sont souvent très sensibles, les enfants écoutent attentivement et avec le sourire les conseils avisés de leur professeur. Ils parviennent ainsi à des résultats inespérés, à tel point qu'ils préparent une représentation, le 30 novembre prochain à Elsenborn, à l'occasion de la journée des handicapés. C'est donc dans la danse que les trisomiques trouvent un moyen d'expression, eux qui n'ont pas toujours l'occasion de pratiquer une activité corporelle.
Jean-François JACQUET, Baudouin MATHIEU