Journaliste d'un Jour -

Vendredi 27/09/1996 à 16:29:33

Musique

Faire passer le plaisir avant tout Solfège ou pas ? L'avis d'un professeur d'académie et d'une enseignante en école privée.

CLAUDIA Rausens, des " Ateliers d'Orchestre ", enseigne la musique sans passer par le solfège. Inspiré par la méthode Suzuki, son apprentissage permet à l'enfant de jouer directement sur son instrument en développant une position en harmonie avec sa morphologie. Des cours collectifs lui font découvrir le plaisir de jouer en groupe, d'aider les plus jeunes, de s'évaluer mutuellement. " Convivialité, motivation sont naturellement présentes, sans compétition ", explique Claudia qui reproche aux académies de trop rechercher la performance. Claudia travaille sans examen. L'enfant, quand il se connaît, découvre lui-même ses faiblesses, et cherche à y remédier. Deux concerts par an au minimum lui donnent l'envie d'aboutir et de montrer son travail.
Michel Vanstals, lui, donne un cours de solfège dit " traditionnel " à Wavre et à Anderlecht : lecture de notes, travail de rythmes
et beaucoup de chant. Sans oublier l'écoute d'oeuvres de grands compositeurs, le plus souvent en rapport avec le travail du moment. M. Vanstals reproche l'absence d'ouverture à la culture musicale, dans les cours sans solfège. Il accorde beaucoup d'importance à l'aspect amusant du cours, particulièrement les trois premières années. S'il a du plaisir au cours, l'élève y reviendra ! Pour cette raison, une leçon aborde toujours quatre à cinq activités différentes, un peu comme ça vient. " C'est une méthode très instinctive, nous dit-il. Elle a plusieurs points d'attache : le rythme, le chant et les thèmes musicaux. " Un contrôle régulier des connaissances - toujours sous l'aspect ludique pour les petits - permet de vérifier le niveau des élèves. Quelle que soit la méthode, les objectifs sont identiques : donner à l'élève le goût de la musique, le plaisir d'en jouer.

Céline LAMBEAU, Philippe JADIN

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Posté le Vendredi 27/09/1996 à 16:29:33
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Faire passer le plaisir avant tout Solfège ou pas ? L'avis d'un professeur d'académie et d'une enseignante en école privée.
Vendredi 27/09/1996 à 16:29:33
Musique
CLAUDIA Rausens, des " Ateliers d'Orchestre ", enseigne la musique sans passer par le solfège. Inspiré par la méthode Suzuki, son apprentissage permet à l'enfant de jouer directement sur son instrument en développant une position en harmonie avec sa morphologie. Des cours collectifs lui font découvrir le plaisir de jouer en groupe, d'aider les plus jeunes, de s'évaluer mutuellement. " Convivialité, motivation sont naturellement présentes, sans compétition ", explique Claudia qui reproche aux académies de trop rechercher la performance. Claudia travaille sans examen. L'enfant, quand il se connaît, découvre lui-même ses faiblesses, et cherche à y remédier. Deux concerts par an au minimum lui donnent l'envie d'aboutir et de montrer son travail. Michel Vanstals, lui, donne un cours de solfège dit " traditionnel " à Wavre et à Anderlecht : lecture de notes, travail de rythmes	et beaucoup de chant. Sans oublier l'écoute d'oeuvres de grands compositeurs, le plus souvent en rapport avec le travail du moment. M. Vanstals reproche l'absence d'ouverture à la culture musicale, dans les cours sans solfège. Il accorde beaucoup d'importance à l'aspect amusant du cours, particulièrement les trois premières années. S'il a du plaisir au cours, l'élève y reviendra ! Pour cette raison, une leçon aborde toujours quatre à cinq activités différentes, un peu comme ça vient. " C'est une méthode très instinctive, nous dit-il. Elle a plusieurs points d'attache : le rythme, le chant et les thèmes musicaux. " Un contrôle régulier des connaissances - toujours sous l'aspect ludique pour les petits - permet de vérifier le niveau des élèves. Quelle que soit la méthode, les objectifs sont identiques : donner à l'élève le goût de la musique, le plaisir d'en jouer.
Céline LAMBEAU, Philippe JADIN