Journaliste d'un Jour -

Vendredi 27/09/1996 à 16:32:39

Patrimoine : sites enchanteurs pour amateurs fortunés

Que sont devenus nos sites enchanteurs ? Qui en sont les sorciers ? Qui trouvera encore la volonté de protéger ce patrimoine ? Qui pourra encore y accéder ?

D'APRES la loi établie le 28 décembre 1967, les propriétaires de rivières et leurs locataires peuvent en bénéficier à leur guise. Profitant d'un certain laxisme, des propriétaires peu scrupuleux en interdisent l'accès aux promeneurs. Les loisirs et les éveils pédagogiques peuvent-ils encore être exercés ? L'argent ne bloquerait-il pas un dialogue ?

Privilèges
Parmi les avis recueillis, nous mettons en exergue celui d'un instituteur de Sainte-Claire. Celui-ci voudrait disposer des cours d'eau et forêts plus librement. Mais le système capitaliste est toujours le plus fort. Les particuliers et communes en sont à la base. Selon un professeur de l'I.S.I. à Huy, les abords des rivières doivent être découverts tout en conservant
une certaine sécurité. Noyade et pollution sont des sujets préocupants. L'installation de barrières est donc indispensable.
Mais n'y a-t-il pas des abus ? Faut-il une berge pour pêcheurs ou une pour enfants ? Diviser celle-ci serait peut-être une solution. Est-ce nécessaire d'en arriver là ? La société de consommation règne en maître. Tout devient artifice. Y a-t-il un remède ? Les enfants doivent réagir, l'avenir est entre leurs mains. Les privilèges ne doivent pas être considérés comme des droits. A l'inverse, on doit pouvoir profiter d'un bien-être naturel. En résumé : nos rivières nous sont interdites, nous voudrions les récupérer tout en conservant une loi protégeant la nature contre une certaine anarchie.

Marie TRIGNON, Margot CHAPELLE

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Posté le Vendredi 27/09/1996 à 16:32:39
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Que sont devenus nos sites enchanteurs ? Qui en sont les sorciers ? Qui trouvera encore la volonté de protéger ce patrimoine ? Qui pourra encore y accéder ?
Vendredi 27/09/1996 à 16:32:39
Patrimoine : sites enchanteurs pour amateurs fortunés
D'APRES la loi établie le 28 décembre 1967, les propriétaires de rivières et leurs locataires peuvent en bénéficier à leur guise. Profitant d'un certain laxisme, des propriétaires peu scrupuleux en interdisent l'accès aux promeneurs. Les loisirs et les éveils pédagogiques peuvent-ils encore être exercés ? L'argent ne bloquerait-il pas un dialogue ? Privilèges Parmi les avis recueillis, nous mettons en exergue celui d'un instituteur de Sainte-Claire. Celui-ci voudrait disposer des cours d'eau et forêts plus librement. Mais le système capitaliste est toujours le plus fort. Les particuliers et communes en sont à la base. Selon un professeur de l'I.S.I. à Huy, les abords des rivières doivent être découverts tout en conservant	une certaine sécurité. Noyade et pollution sont des sujets préocupants. L'installation de barrières est donc indispensable. Mais n'y a-t-il pas des abus ? Faut-il une berge pour pêcheurs ou une pour enfants ? Diviser celle-ci serait peut-être une solution. Est-ce nécessaire d'en arriver là ? La société de consommation règne en maître. Tout devient artifice. Y a-t-il un remède ? Les enfants doivent réagir, l'avenir est entre leurs mains. Les privilèges ne doivent pas être considérés comme des droits. A l'inverse, on doit pouvoir profiter d'un bien-être naturel. En résumé : nos rivières nous sont interdites, nous voudrions les récupérer tout en conservant une loi protégeant la nature contre une certaine anarchie.
Marie TRIGNON, Margot CHAPELLE