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Vingt ans déjà ! Eh oui, c’est en septembre 1976 que parut dans 24 Heures le premier dessin de Burki. Retoucheur de photo, il dessinait par passion et envoyait ses dessins à quelques journaux lausannois. Pour atterrir finalement à 24 Heures. Pas si mal !
Son métier : il l’aime !
Après bien des coups de crayons ... le dessin évolue, change. Le stress diminue, mais pas l’inspiration!
Le plaisir y est, c’est sûr, mais ça n’est pas de tout repos... Comme les sujets dépendent directement de l’actualité, le travail de Burki ne commence qu’à 15 heures, après décision du contenu du journal par la rédaction en chef. Le plus important, c’est l’inspiration.
"La première idée est souvent la bonne", commente Raymond Burki, rencontré dans son atelier d’Epalinges. Mais le problème,
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c’est quand elle ne vient pas ...
Puis, c’est le stress. Il faut environ 3 à 4 heures pour créer un dessin. Burki doit le rendre vers 22 heures au journal. Bien sûr, il a des sujets de prédilection: les questions d’environnement, d’inégalités bancaires, etc..., histoire de remettre un peu les choses à leur place.
La mort, le sexe, la religion sont des sujets un peu délicats qui entraînent de vives réactions et même parfois la censure de la rédaction. L’autocensure s’acquiert avec l’expérience et la limite est chaque année poussée plus loin. Les "Refusés" de plusieurs dessinateurs ont été publié en trois volumes. Un quatrième sortira dans un mois.
Bonne fête à Burki, génie qui ne s’encombre pas de mots pour signifier nos travers et qui nous apprend à en rire !
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