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– Quel est votre point de vue sur la nouvelle politique suite à la mort d’ Yitzahk Rabin ?
– L’ ancien gouvernement ac-cordait tout sans contrepartie aux Palestiniens. Il allait trop vite en besogne: les deux parties n’avaient pas le temps d’exprimer clairement leurs désirs. A chaque nouvel attentat le plan de paix était accéléré, les Palestiniens étaient ainsi les maîtres du jeu. Au contraire, le gouvernement de Benjamin Natanyaou, qui repré-sente la majorité du peuple is-raëlien, conserve une unité juive en refusant de céder des terres gratuitement.
– Mais ne craignez-vous pas que cela relance l’Intifada ?
– Contrairement à ce que l’ on pourrait penser, le nombre d’ actes terroristes depuis l’éléction de Natanyaou a considérablement baissé. Les Palestiniens
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savent qu’on leur oppose désormais une ferme résistence.
– Et sur le plan suisse quelle est votre opinion concernant la polémique de l’ or juif dans nos banques?
– Pendant cinquante ans, on a pensé que l’ attitude peu glorieuse de la Suisse durant la Seconde Guerre Mondiale se ferait oublier. Les personnes démises de leurs fonctions pendant la guerre pour avoir désobéi à la politique de "la barque pleine" commencent seu-lement à être réabilitées: je suis évidemment heureux que la Suisse le fasse enfin.
– Partez-vous le cœur léger en sachant que la relève religieuse est assurée par la jeune com-munauté juive ?
– Oui,,je constate une motiva-tion importante chez les jeunes .De plus, mon départ en Israël constitue pour moi l’ aboutisse-ment d’un rêve religieux.
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