En 1877, Rops séjourne à Paris où
il est très impressionné: le mode de vie parisien
est, pour lui, le paroxysme de la modernité. Il se doit de l'illustrer
artistiquement. L'Attrapade capture bien l'atmosphère
parisienne "Second Empire" que Rops chérissait:
"Plus je vis ici, plus j'aime Paris, chaque jour
je lui découvre une nouvelle qualité et ce n'est
qu'en y restant longtemps que l'on peut s'apercevoir combien cette
ville est fine, intelligente, artiste et bon enfant à
la fois, adorable en un mot."
Rops écrit à propos de cette oeuvre:
"(...) cette machine-là (...) est je crois
ce que j'ai fait de plus important."
Mais la vie à Paris coûte cher. Bientôt,
Rops compte sur la vente de L'Attrapade pour rétablir
ses finances:
"Je ne sais réellement
que devenir si L'Attrapade ne se vend pas. Je compte sur ta vaillante
amitié (...)",
écrit-il à son ami François Taelemans.