Tout comme
Baudelaire,
Rops est un des "derniers satanisants" du siècle.
La femme, la mort, Satan se retrouvent tant dans l'oeuvre du poète que dans
celle de l'artiste.
La mort est ici représentée sous la forme d'une femme, le visage aux orbites
creuses, le sourire grimaçant. Mais, le personnage n'est pas réellement
"squelétisé", les attributs de la féminité, "endroits propices aux
folies de l'homme" comme dit Karl-Joris Huysmans, sont toujours présents.
On y repère aussi plusieurs caractéristiques de l'oeuvre de Rops, le chapeau
à fleurs, les longs gants noirs, la jupe retroussée, la pantoufle charmante
rehaussée d'un pompon ..., tout un langage du désir que bien d'autres après
lui,
d'Yvette Gilbert à
Gilda, reprendront.