Rops s'installe définitivement à Paris
où il vit avec les soeurs Duluc, rencontrées
six ans plus tôt. Parmi ses nombreuses liaisons amoureuses,
seuls ses rapports avec Aurélie et Léontine Duluc
auront un caractère durable. De cette dernière,
il aura une fille, Claire, qui épousera
l'écrivain belge Eugène Demolder.
A cette époque, Rops est l'illustrateur le mieux payé de Paris et travaille pour bon nombre d'écrivains: Théophile Gautier, Alfred de Musset, Stéphane Mallarmé, Jules Barbey d'Aurevilly, Joséphin Peladan, Octave Uzanne...
Il puise dans ses nombreux voyages (Norvège,
Suède, Espagne, Hongrie, Amérique, Canada...) et
ses séjours à la côte belge l'inspiration
pour développer ses talents de
peintre.
Période de maturité, où il se
révèle aussi dessinateur remarquable, usant
avec dextérité et raffinement de la plume ou du
crayon souvent rehaussé de gouache, d'aquarelle ou de pastel.
Il crée
"La Tentation de Saint Antoine"
et "Pornokrates"
(1878), la suite des
"Cent légers croquis pour réjouir les honnêtes gens", "Les Sataniques" (1882) ainsi que la série des "Diaboliques" pour Barbey d'Aurevilly (1884).
En 1886, Rops est intégré au Groupe
des XX, constitué en 1884. Début de son amitié
avec l'artiste liégeois Armand Rassenfosse. Ensemble, ils
développent une technique particulière de gravure
et inventent un
vernis mou
transparent, le "Ropsenfosse".